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 JACK THE GIANT SLAYER (2013) « Très plaisant à suivre, techniquement irréprochable (...) mais manquant un brin d’âme et de caractère. »
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PROMETHEUS (2012) «Le meilleur Ridley Scott depuis Black hawk down (...) j’avoue attendre la suite avec une certaine impatience »
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FALSE POSITIVE (2021)

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Manu  le 18/03/2024 à 09:17
Réalisé par John Lee
Avec Ilana Glazer, Justin Theroux, Gretchen Mol, Sabina Gadecki, Pierce Brosnan.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 32min.
Année de production : 2021
Titre français : Instinct maternel

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False positive est le second long métrage cinématographique du producteur et réalisateur John Lee. Le film est coécrit et coproduit par son interprète principale, Ilana Glazer. Il se situe dans la carrière de Gretchen Mol entre l’épisode de la série télévisée The Twilight zone, « You might also like », signé Oz Perkins, et le drame indépendant Palm trees and power lines de Jamie Dack.

Thriller horrifique lorgnant méchamment du côté de chez Rosemary’s baby et The Stepford wifes, False positive a pour principal, et difficilement excusable, tort d’abattre bien trop tôt ses quelques cartes à suspense. Il y avait pourtant possibilité d’innover un peu dans cette réflexion sur la maternité, à une époque où le statut de la femme, et la question de la liberté de celle-ci à disposer de son corps, demeurent des thématiques majeures au sein de nos sociétés occidentales.

Mais, si ces sujets brûlants accompagnent tout de même le récit, False positive se contente la plupart du temps de frissons faciles et des scènes attendues. Aussi, au bout d’un moment, face cette intrigue pavée de clichés, comme devant la stupidité des réactions de certains personnages, c’est donc naturellement l’agacement qui prend le dessus, quand bien même l’ensemble s’avère souvent très satisfaisant dans la forme, clinique comme il se doit, et les interprétations de Pierce Brosnan et Gretchen Mol presque savoureuses.

Bref, ça aurait pu être pertinent, et c'est finalement juste profondément irritant.

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3.1
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3.2
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3.6
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2.9
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UNDER WRAPS (TV) (1997)

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Manu  le 17/03/2024 à 20:21
Réalisé par Greg Beeman
Avec Adam Wylie, Mario Yedidia, Clara Bryant, Ken Campbell, Ed Lauter.
Téléfilm américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1997
Titre français : La Momie d'Halloween

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Septième long métrage de Greg Beeman, Under wraps est écrit par Don Rhymer, futur coscénariste des comédies Big Momma’s house de Raja Gosnell et The Santa Claus 2 de Michael Lembeck. Premier officiel Disney Channel Original Movie de l’Histoire de la chaîne, il connaitra un remake en 2021, également intitulé Under wraps et réalisé, cette fois, par Alex Zamm. Après deux comédies malchanceuses au box-office, Under wraps marque un tournant dans la carrière de Greg Beeman. Le réalisateur de License to drive y retrouve la firme Disney de ses débuts tout en réorientant son activité du côté du petit écran, média qu’il n’a par ailleurs plus quitté depuis. A la clef de ce come-back chez Mickey, une sympathique petite comédie d’épouvante pour la jeunesse qui combine le flair visuel de Beeman et le savoir-faire de Don Rhymer dans le registre de la comédie familiale. Deux talents axés divertissement pour la jeunesse qui parviennent régulièrement, par le biais de trouvailles amusantes, convoquant parfois gentiment le frisson, à gommer la rigidité du cadre dans lequel évoluent le récit comme l’interprétation. Au final, s’il manque à l’ensemble un zest de rebelle attitude pour réellement flirter avec le mémorable, l’énergie et la bonne humeur ne manquent aucunement, faisant tout de même de cet Under wraps une production télé Disney parmi les plus recommandables de son temps.

THE STRANGLERS OF BOMBAY (1959)

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Manu  le 17/03/2024 à 10:28
Réalisé par Terence Fisher
Avec Guy Rolfe, Allan Cuthbertson, Andrew Cruickshank, George Pastell, Marne Maitland.
Film anglais
Genre : Aventures
Durée : 1h 20min.
Année de production : 1959
Titre français : Les Etrangleurs de Bombay

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The Stranglers of Bombay se situe dans la filmographique de Terence Fisher entre deux films d’épouvante produit sous les couleurs de la firme Hammer Films, The Mummy and The Brides of Dracula. Le film est écrit par l’américain David Zelag Goodman, futur coscénariste du Monte Walsh de William A. Fraker et Straw dogs de Sam Peckinpah. Fisher délaisse exceptionnellement (sur la période) le genre horrifique, mais pour un suspense qui génère la même tension, voire les mêmes frissons. Concentré de péripéties riches en dérives sadiques, le film est un régal de série B exotique, forçant l’admiration dans sa façon d’offrir du spectaculaire et de l’émotion avec une économie de moyens à la fois palpable et jamais problématique. Bref, une vraie petite leçon de cinéma de divertissement, parfaite illustration de la supériorité de Fisher sur l’ensemble de ses collègues œuvrant, au même moment, dans le cinéma de genre britannique (je pense ici à John Gilling, Vernon Sewell ou Robert Day).

A HOME OF OUR OWN (1993)

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Manu  le 17/03/2024 à 07:58
Réalisé par Tony Bill
Avec Kathy Bates, Edward Furlong, Clarissa Lassig, Soon-Tek Oh, T.J. Lowther.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1993

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Septième réalisation de Tony Bill, producteur notamment du Hearts of the west d’Howard Zieff, A home of our own est écrit par l’également Patrick Sheane Duncan, lequel évoque ici son adolescence au sein d’une famille nombreuse monoparentale. Le film se situe dans la carrière de Kathy Bates entre le drame romantique de Beeban Kidron, Used people, et la comédie de Rob Reiner, North. Après Six weeks et Untamed heart, Tony Bill persiste dans le registre du mélodrame. Chronique provinciale centrée sur un personnage de mère courage, qu’interprète avec poigne Kathy Bates dans l’un de ses rares rôles vedette, A home of our own ne cherche, une fois de plus, aucunement à bousculer les règles établies dans le genre. Un strict respect de celles-ci qui n’en fait certes pas un titre majeur, le film évoluant sur des terres trop balisées pour cela, mais confère un indéniable charme intemporel à toute l’affaire. Porté par la sincérité de sa démarche, de solides prestations et un cadre bien planté, une belle atmosphère, à la fois rude et mélancolique, à laquelle participent grandement la photographie de Jean Lépine et le score de Michael Convertino – Tony Bill ayant d’ailleurs toujours su particulièrement bien s’entourer à ces 2 postes - A home of our own compense ainsi largement en caractère et authenticité ce qu’il manque d’offrir en surprise.

THE FABELMANS (2022)

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Manu  le 16/03/2024 à 21:40
Réalisé par Steven Spielberg
Avec Michelle Williams, Paul Dano, Seth Rogen, Gabriel LaBelle, Keeley Karsten.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 31min.
Année de production : 2022

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The Fabelmans est le trente-quatrième long métrage cinématographique de Steven Spielberg. Cette œuvre largement autobiographique est écrite par Spielberg lui-même, en collaboration avec le scénariste et dramaturge Tony Kushner. Il s’agit à cet égard de la quatrième association entre Kushner et Spielberg après Munich en 2005, Lincoln en 2012 et West Side Story, 9 ans plus tard. Spielberg se met enfin à table, et nous raconte son histoire. Il y aura peut-être redondance aux yeux de certains dans cette démarche, nombre de ses précédents travaux parlant déjà remarquablement de lui - difficile ici de ne pas évoquer E.T. the extra-terrestrial ou Catch me if you can. Peut-être, mais plus que le récit lui-même, évocation du passage à l’âge adulte d’un ado féru de cinéma, au sein d’une famille nucléaire vouée à se disloquer, c’est l’art et la manière de le raconter qui importe. Et, dans ce domaine, Spielberg demeure indéniablement un cador, capable de beaucoup à travers sa seule mise en scène. The Fabelman regorge ainsi de séquences magiques, dans ce qu’elles évoquent des joies et douleurs adolescentes, à travers un seul cadre ou un mouvement d’appareil. Ce à quoi s’ajoutent évidemment une écriture au cordeau et une parfaite direction d’acteurs, le film réservant dans ce domaine quelques réjouissantes surprises pour le fin connaisseur (les apparitions de Judd Hirsch et David Lynch). Bref, un Spielberg pas foncièrement novateur, mais offrant au spectateur une délicieuse sensation de maitrise totale de l’outil cinéma. Avec également l’impression de voir le classicisme hollywoodien à son meilleur et plus stimulant niveau.

UNTAMED HEART (1993)

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Manu  le 15/03/2024 à 20:16
Réalisé par Tony Bill
Avec Christian Slater, Marisa Tomei, Rosie Perez, Kyle Secor, Willie Garson.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 42min.
Année de production : 1993
Titre français : Coeur sauvage

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Untamed heart est le sixième long métrage réalisé par Tony Bill, acteur croisé dans le Shampoo d’Hal Ashby notamment et producteur à succès du The Sting de George Roy Hill. Le film est écrit par Tom Serchio, futur coproducteur de la série Tulsa King avec Sylvester Stallone. Il se situe dans la carrière de Marisa Tomei entre le biopic Chaplin de Richard Attenborough et la comédie dramatique The Paper de Ron Howard. Tourné par un Christian Slater au sommet de sa popularité - il enchainera sur True romance juste derrière - un mélodrame romantique attachant, revu à la hausse de mon côté. En fait, je n’avais pas percuté à l’époque de sa découverte, mais il y a un peu de Five corners, le magnum opus de Tony Bill, dans cet Untamed heart. L'accent discrètement porté sur le microcosme socio-géographique dans lequel évoluent les personnages - un quartier ouvrier de Minneapolis - de même qu'un évènement dramatique pivot au sein du récit, dressent en effet un intéressant parallèle entre les 2 films, venant enrichir une intrigue amoureuse sans grande surprise, mais approchée avec une délicatesse tout à fait appréciable par Bill et son scénariste. Côté interprétation, si Slater se sort plutôt bien d'un rôle casse-gueule à la Simple Jack, c'est surtout Marisa Tomei, absolument craquante, qui a retenu l'essentiel de mon attention ici. Ne serait-ce que pour elle, Untamed heart mériterait le coup d’œil. Et cela même si, les choses étant parfois bien faites, l’œuvre vaut donc également pour son joli brin de caractère, collant fort bien au reste de l’œuvre de Bill à la réalisation.

SIX WEEKS (1982)

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Manu  le 15/03/2024 à 18:58
Réalisé par Tony Bill
Avec Dudley Moore, Mary Tyler Moore, Katherine Healy, Shannon Wilcox, Joe Regalbuto.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1982

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Six weeks est le second long métrage cinématographique de l’également acteur et producteur Tony Bill. Adaptation du roman éponyme de Fred Mustard Stewart, publié en 1976, le film est écrit par David Seltzer, scénariste du The Omen de Richard Donner et Prophecy de John Frankenheimer.Il se situe dans la carrière de l’acteur et compositeur britannique Dudley Moore entre la comédie de Steve Gordon, Arthur, et la romcom fantastique Lovesick de Marshall Brickman. Uun gros, gros mélo, façon L'arbre de Noël, épicé d'une histoire d'amour interdite (entre le personnage principal et la mère de la jeune enfant malade, je précise) qui, sans faire d'étincelles, franchit le seuil du regardable dans le genre. C'est assez improbable par moment, la gamine est bien trop futée pour son âge, mais l'ensemble est sauvé par quelques belles prises de vue du New York du début des années 80 et surtout un Tony Bill qui croit en ce qu'il raconte, abordant le genre simplement et frontalement. Côté interprétation, rien de fracassant comme de honteux : Dudley Moore est moins agaçant que d'habitude (moins cabotin, quoi...), Mary Tyler Moore fait le job et, même si je m'en veux de dire ça, la jeune actrice a une trombine un brin particulière. Echec financier en son temps, un titre correct mais aucunement mémorable, dont l’oubli ne relève donc pas totalement de l’injustice à réparer.

MOVING ON (2022)

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Manu  le 15/03/2024 à 15:58
Réalisé par Paul Weitz
Avec Jane Fonda, Lily Tomlin, Malcolm McDowell, Richard Roundtree, Sarah Burns.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 25min.
Année de production : 2022

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Treizième long métrage cinématographique du producteur, scénariste et réalisateur Paul Weitz, Moving on est écrit par Weitz lui-même. Le film marque les retrouvailles de Jane Fonda et Lily Tomlin sur grand écran, 42 ans après la comédie Nine to five de Colin Higgins. Il se situe dans la carrière de Richard Roundtree entre le film d’épouvante Haunting of the Mary Celeste de Shana Betz et la comédie Thelma de Josh Margolin, par ailleurs son ultime apparition à l’écran. Passée totalement inaperçue chez nous, comme la plupart des films de Weitz depuis une bonne dizaine d’années, Moving on mérite pourtant que l’on s’y arrête 85 minutes durant - durée relativement inhabituelle pour une production de cet acabit, au passage. Weitz me semble en effet y trouver l’occasion de signer l’un de ses opus les plus intéressants, revenant à ces jolies réussites qu’étaient About a boy et In good company. Une bonne surprise donc, au final, que ce titre à l’écriture plutôt inspirée, trouvant le juste équilibre entre légèreté et gravité. Certes Moving on rate quelque peu son ultime virage scénaristique, mais tout ce qui précède fonctionne joliment, servi, il est vrai aussi, par une excellente interprétation de vétérans encore bien plus qu’alertes. On retiendra à ce titre tout particulièrement ce chouette presque dernier rôle de veuf romantique offert à Richard Roundtree, qui forme ainsi avec Jane Fonda un couple à la saveur délicieusement iconique. A noter enfin que l’affiche est tout de même grandement à côté de la plaque, vendant une simple comédie que, clairement, Moving on n'est pas.

ZIG ZAG (1970)

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Manu  le 14/03/2024 à 19:36
Réalisé par Richard A. Colla
Avec George Kennedy, Anne Jackson, Eli Wallach, Steve Ihnat, Dana Elcar.
Film américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1970
Titre français : Faux témoin

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Zig Zag est le premier long métrage signé pour le grand écran par l’homme de télévision Richard A. Colla. Le film est écrit par John T. Kelley, précédemment scénariste du A rage to live de Walter Grauman. Il se situe dans la carrière de George Kennedy entre le drame aérien Airport de George Seaton et la comédie westernienne Dirty Dingus Magee de Burt Kennedy. L’ambition comme les idées séduisantes ne manquent pas dans ce suspense à la narration fracturée, évoquant, par certains côtés, le Beyond a reasonable doubt de Fritz Lang. En outre, au regard de ce qu’il proposera par la suite, on est relativement surpris par l’inventivité formelle de la réalisation de Colla, qui multiplie les cadres savants, visant le plus souvent à déstabiliser le spectateur. Maintenant, était-ce vraiment une bonne stratégie que de recourir à une narration et des effets de mise en scène aussi sophistiqués pour servir une intrigue aussi tortueuse déjà, au départ ? Pas sûr, car le résultat est un film tout de même sacrément alambiqué, manquant de surcroit sérieusement de crédibilité. Bref, un bel objet seventies dans la forme, mais bien trop de laisser-aller du côté de l’écriture et, finalement, une occasion un rien manquée pour Colla de s’imposer en dehors du giron de la télévision US.

THE SUICIDE SQUAD (2021)

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Manu  le 12/03/2024 à 18:44
Réalisé par James Gunn
Avec Margot Robbie, Idris Elbas, John Cena, Joel Kinnaman, Sylvester Stallone.
Film américain
Genre : Science-fiction
Durée : 2h 12min.
Année de production : 2021

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The Suicide squad est le cinquième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur James Gunn. Ecrit par Gunn lui-même, le film porte à l’écran les atypiques personnages de bande dessinée constituant la Suicide Squad du même nom, créés à fin des années 50 au sein des publications DC Comics. Il se situe dans la carrière de Margot Robbie entre l’autre film de super-heros Birds of prey and the fantabulous emancipation of one Harley Quinn de Cathy Yan et la comédie dramatique Amsterdam de David O. Russell. Il me semble que, s’il n’y a qu’un seul réalisateur ayant vraiment réussi à se bâtir une œuvre intéressante au sein de ce genre difficile à s’approprier qu’est le film de super-héros, c’est bien James Gunn. Formé à l’école Troma, le gars est à l’évidence un passionné généreux, une sorte de John Carl Buechler ou Jeff Burr en sans doute plus doué, ayant réussi le grand saut de la mini-série B au blockbuster. Irrévérencieux juste ce qu’il faut en la circonstance, débordant d’énergie - même si l’on frôle parfois le trip hallucinogène façon Michael Bay - et intelligemment pensé dans ses références et clins d’œil, cette Suicide squad tranche donc sans difficulté avec le tout-venant dans le genre. Une super production avec du cœur et du caractère donc, mais qui arrive néanmoins après deux essais très proches dans la carrière de Gunn, amenant tout de même à penser que le cinéaste, aussi doué soit-il dans ce registre, devrait peut-être songer à se diversifier sous peine de s’enfermer dans une routine que l’on effleure déjà ici. Bref, au-dessus du lot dans sa catégorie mais fleurant tout de même un peu la routine pour son auteur.

SUPERNOVA (2000)

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Manu  le 11/03/2024 à 08:49
Réalisé par Walter Hill
Avec James Spader, Angela Bassett, Lou Diamond Phillips, Robin Tunney, Robert Forster.
Film américain
Genre : Science-fiction
Durée : 1h 30min.
Année de production : 2000

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Officieusement dix-huitième long métrage réalisé par le scénariste, producteur et réalisateur Walter Hill, Supernova est écrit par David Campbell Wilson, précédemment scénariste du The Perfect weapon de Mark DiSalle. Le film est aujourd’hui essentiellement connu pour sa turbulente gestation, Hill ayant quitté le navire au moment de retourner certaines séquences imposées par la MGM, remplacé par Francis Ford Coppola, lequel jeta à son tour l’éponge, laissant à Jack Sholder le soin de boucler le tournage et superviser le montage. Découvert dans la foulée de sa sortie en salles, Supernova s’était alors avéré une déception à la hauteur de l’attente générée par ce retour de Hill à la science-fiction, 20 ans après le coup d’éclat Alien. Le temps a depuis fait son œuvre, le cinéma américain a connu de sérieuses mutations, poussant les fortes têtes telles que Hill à la semi-retraite, et l’envie m’a donc pris de redonner sa chance à ce vilain petit canard de Supernova, renié par beaucoup de ses participants Et je ne regrette pas la révision. Certes le film se range au fond de la filmographie de Hill. L'intrigue, aux forts relents d'Alien, donne tout de même dans le sommaire, et l'un peu trop expédié dans sa mise en place - à ce titre, je ne me souvenais pas que le rôle de Robert Forster était aussi bref. La réalisation bouge inutilement beaucoup, et tout cela manque globalement de personnalité, ce qui n'est guère surprenant vu la succession de réalisateurs à la barre. Cependant, presque contre toute attente, l'ensemble se laisse agréablement suivre. Ca ne traine pas, fonctionne bien côté interprétation, et j'ai trouvé les effets visuels largement plus que corrects, relevant sans aucun doute du nec plus ultra de l’époque, dans leur domaine. Au final, un petit suspense de l'espace dont on ne peut nier le brouillon, qui ne réinvente pas le genre mais possède à défaut de l'allure et de la patate.

TROLL (1986)

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Manu  le 10/03/2024 à 18:30
Réalisé par John Carl Buechler
Avec Noah Hathaway, Michael Moriarty, Shelley Hack, Jenny Beck, June Lockhart.
Film américain, italien
Genre : Epouvante
Durée : 1h 22min.
Année de production : 1986

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Troll est le premier long métrage cinématographique signé par le spécialiste des maquillages et effets spéciaux John Carl Buechler. Cette production italo-américaine intégralement tournée à Rome est écrite par Ed Naha, scénariste la même année du Dolls de Stuart Gordon. Il se situe dans la carrière de Michael Moriarty entre le drame indépendant Odd birds de Jeanne Collachia et le film de guerre The Hanoi Hilton de Lionel Chetwynd. Le cinéma fantastique de Buechler, on l’aime à la fois pour sa générosité, sa modestie et son refus du trop sérieux. Les maladresses y sont nombreuses, le manque de moyen évident mais le petit charme opère à chaque fois - du moins si je m’en tiens à ce que j’ai vu de lui pour le moment. Et cette version débridée de Gremlins, drôle et crados, voire drôlement crados, en est une preuve supplémentaire. Qu’importe si l’on ne comprend pas tout à cette histoire de guerre entre trolls et humains investissant un immeuble de San Francisco, le film a pour lui son énergie, ses idées sympathiquement déviantes et son bestiaire horrifique garanti 100% artisanal. Avec en prime des acteurs qui n’ont jamais peur d’en faire des caisses, Michael Moriarty ne se montrant assurément pas le dernier à ce petit jeu (la séquence où il s’emballe sur un morceau de rock dans son salon est un grand moment de drôlerie « autre »). Bref, une savoureuse petite excentricité bis qui ne décevra pas les amoureux de cinéma horrifique un peu perché, pas toujours très soigné mais transpirant la bonne volonté et l’amour du genre.

BIG MAN ON CAMPUS (1989)

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Manu  le 10/03/2024 à 09:57
Réalisé par Jeremy Paul Kagan
Avec Allan Katz, Corey Parker, Cindy Williams, Tom Skerritt, Jessica Harper.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 43min.
Année de production : 1989
Titre français : Le Géant du campus

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Big man on campus est le septième long métrage cinématographique de Jeremy Paul Kagan. Le film est écrit par son interprète principal, Allan Katz, avant tout un scénariste et producteur de télévision, dont c’est ici l’unique rôle vedette. Il marque les retrouvailles à l’écran de Gerrit Graham et Jessica Harper, deux des principaux interprètes du Phantom of the Paradise de Brian De Palma. Lointainement inspirée du classique littéraire de Victor Hugo, Big ma on campus est une charmante petite comédie un peu loufoque, matinée de romance, bien écrite, réalisé avec cette élégance discrète propre au cinéma de Kagan, qui m'a un peu évoqué, dans son allant naturel et sa bonne humeur jamais forcée, le cinéma du John Badham des années 80 (deux cinéastes aux parcours assez similaires d'ailleurs, la notoriété et les gros budgets en moins pour Kagan). Soit une jolie réussite méconnue de plus, drôle et attachante, pour un cinéaste n’ayant, à mon avis, pas encore reçu la reconnaissance qu’il mérite, à ce jour.

SCRUBBERS (1982)

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Manu  le 10/03/2024 à 08:13
Réalisé par Mai Zetterling
Avec Amanda York, Chrissie Cotterill, Elizabeth Edmonds, Kathy Burke, Robbie Coltrane.
Film anglais
Genre : Drame
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1982

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Scrubbers est le sixième long métrage cinématographique réalisé par l’actrice d’origine suédoise Mai Zetterling. Le film est notamment écrit par Zetterling et Roy Minton, précédemment scénariste du désormais classique british Scum d’Alan Clarke. Il se situe dans la carrière sur grand écran de Robbie Coltrane entre la comédie Britannia Hospital de Lindsay Anderson et le film d’heroic-fantasy Krull de Peter Yates. Compagnon cinématographique de Scum, dont il propose une sorte de pendant féminin, Scrubbers ne bénéficie certes plus de l’effet de surprise de son ainé, mais frappe tout de même juste et fort. L’œuvre dresse à son tour un tableau sans concession du système carcéral anglais pour jeunes délinquantes, exposant les limites de celui-ci sans jamais glisser dans le pamphlet orienté ou le film donneur de leçon. Du cinéma âpre, peu aimable, qui ne constitue clairement pas un grand moment de plaisir pour le spectateur, mais interpelle intelligemment, en offrant une précieuse vision de la société anglaise du tournant des années 80, à une époque où sa cinématographie commençait par ailleurs péniblement à relever la tête.

ADDIO FRATELLO CRUDELE (1971)

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Manu  le 09/03/2024 à 22:30
Réalisé par Giuseppe Patroni Griffi
Avec Charlotte Rampling, Oliver Tobias, Fabio Testi, Antonio Falsi, Rik Battaglia.
Film italien
Genre : Drame
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1971
Titre français : Dommage qu'elle soit une putain

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Addio fratello crudele est le troisième des 6 longs métrages signés par le scénariste et réalisateur italien Giuseppe Patroni Griffi entre 1962 et 1985. Le film adapte la tragédie anglaise « ‘Tis pity she’s a whore », écrite par John Ford aux alentours de 1630. Il se situe dans la carrière de Fabio Testi entre le western Anda muchacho, spara ! d’Aldo Florio et le drame criminel de Denys de La Patellière, Le Tueur. Décors inspirés, photographie magnifique (de Vittorio Storaro), mémorable score de Morricone et Charlotte Rampling au firmament de sa beauté. Le film ne propose donc pas rien, mais ça n'a pas suffi à me convaincre. Et et ce n'est pas la première fois, venant de Giuseppe Patroni Griffi, lequel m'avait déjà légèrement barbé avec son prétentieux Metti, una sera a cena. Là, c'est donc pareil, la réalisation se regarde un peu trop dans le miroir, met le paquet pour choquer - et j'avoue à ce titre que le gorissime final fait tout de même son petit effet - mais ça transpire l'arty à la mode, un peu vain, qui tourne court niveau réflexion, malgré un sujet fort, à la base. Bref, d’évidentes qualités, quelques séquences marquantes, mais un film poseur qui parvient pas à convaincre dans son ensemble.

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