PONTIAC MOON (1994)

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Manu le 23/04/2017 à 11:31

2.4

Réalisé par Peter Medak
Avec Ted Danson, Mary Steenburgen, Ryan Todd, Eric Schweig, Cathy Moriarty.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1994
Musique : Randy Edelman

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique PONTIAC MOON (1994)

Avis rédigé par Manu | le 23/04/2017. | Note : 2.4

Pontiac moon est la douzième réalisation cinématographique de l’anglais Peter Medak. Le film est coécrit par le futur réalisateur Finn Taylor et Jeffrey D. Brown, oscarisé en 1986 pour son court-métrage Molly’s pilgrim. Rubrique people, notons que Ted Danson et Mary Steenburgen deviendront mari et femme en 1995 et tourneront de nouveau ensemble à 3 reprises pour le cinéma.

Changement de registre assez radical pour Peter Medak après le néo-noir disjoncté Romeo is bleeding, Pontiac Moon se rattache au genre de la chronique familiale tout en s'attachant dans le même temps, comme Jack the bear, Searching for Bobby Fisher, House of cards ou encore Father Hood et Three wishes, 5 autres titres tournés à la même époque, à observer le monde de l’enfance (plus ou moins) contrariée.

L’ensemble n’est pas sans charme, et bénéficie avant tout du charme de son couple vedette sortant des canons hollywoodiens attendus (soit deux solides interprètes à l’image pas forcement « glamour », partageant leur activité entre petit et grand écran, à une époque où cela n’était pas encore « dans les mœurs »), ainsi - et surtout - que d’une réalisation élégante et pleine d’allant, tirant me semble-t-il le meilleur parti possible du script qu’elle illustre.

Parce que, justement, du côté de l’écriture, on est en revanche loin de toucher au mémorable. L’histoire croule tout de même sous les raccourcis, la caricature et le sentimentalisme bébête (cf. l'improbable histoire d'amitié entre Steenburgen et Moriarty) typique d’un certain cinéma américain mainstream du début / milieu des années 90.

Bref, plutôt convaincant dans la forme, de même qu'au niveau de l'interprétation, mais manquant sérieusement de finition et d'épaisseur du côté de l'écriture, qui porte les stigmates de son temps, malheureusement pas pour le meilleur.

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