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BORN TO RIDE (2011)

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Léo le 10/06/2014 à 16:18
2
Réalisé par James Fargo
Avec Casper Van Dien, Patrick Muldoon, William Forsythe, Theresa Russell, Branscombe Richmond.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 26min.
Année de production : 2011
Musique : Ched Tolliver

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0



 Critique BORN TO RIDE (2011)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.0
Ex-assistant de Steven Spielberg (sur Duel et The Sugarland express) et Clint Eastwood, James Fargo signe avec ce Born to ride son dixième long métrage. Ce mélange d’action et de comédie situé dans le petit monde des Hell’s angels est coécrit et coproduit par Mike Anthony Jones, lui-même biker aguerri. Il marque par ailleurs la troisième réunion à l’écran des acteurs Casper Van Dien et Patrick Muldoon après Starship troopers en 1997 et Turbulent skies en 2010.

Difficile à vendre, ce Born to ride ! Non pas qu’il s’agisse là un titre irregardable, car j’avoue timidement ne pas m’être vraiment embêté en le découvrant. Mais disons qu’avec son ébauche de scénario semblant avoir été écrit par Jones et ses potes un soir de biture autour d’un feu de camp, ce Born to ride ne raconte au final pratiquement rien et ne s’adresse à aucun public, n’étant ni vraiment une comédie, ni un film d’action, ni même un film de motards rebelles.

Dommage donc que l’ensemble ne repose sur aucun scénario digne de ce nom car, de son côté, James Fargo démontre qu’il en a encore un peu sous le pied. Certes, les scènes dialoguées, cela n'est pas vraiment son truc, à Jim, et lorsque celles-ci surviennent, Born to ride ressemble aussitôt à de la très mauvaise télévision des années 80. En revanche, la plupart des séquences en extérieurs, tournées dans le photogénique désert de l’Arizona, sont emballés avec un indéniable savoir-faire à l’ancienne. Efficace et soigné, malgré de faibles moyens.

Reste à évoquer le cas Casper Van Dien. Déjà l’acteur n’est pas crédible un instant en biker - de même que son acolyte dont la rebelle attitude semble uniquement consister à dormir tout habillé - mais lorsqu’il lui faut réellement faire passer une quelconque émotion à l’écran, on a la drôle d'impression qu’il se sent totalement dépassé par les évènements, comme dans cette embarrassante séquence où sa mère, incarnée par une Theresa Russell méritant assurément mieux que ça, lui révèle la vérité sur la mort de son père.

Bref, un mauvais film plutôt sympa, dans l’ensemble, si vous voyez ce que je veux dire…


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