BLACK BELT JONES (1974)

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Manu le 03/05/2013 à 10:31

Réalisé par Robert Clouse
Avec Jim Kelly, Gloria Hendry, Scatman Crothers, Eric Laneuville, Alan Weeks.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1974
Titre français : La Ceinture noire
Musique : Luchi De Jesus

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique BLACK BELT JONES (1974)

Avis rédigé par Manu | le 03/05/2013. | Note : 3.0

Black belt Jones est probablement le plus illustre (toute proportion gardée, hein...) représentant de ce produit dérivé de 2 genres furtifs du cinéma américain des années 70 : le film karaté à la sauce blackploitation. Il est réalisé par Monsieur « Opération Dragon » en personne, Robert Clouse, et met en scène le virevoltant Jim Kelly, champion du monde de karaté en 1971 dans la catégorie poids moyen. Il s’agit là par ailleurs de la seconde des 3 collaborations entre Kelly et Clouse. Enfin, notons que le montage du film est l’œuvre du triplement oscarisé Michael Kahn, futur collaborateur attitré de Steven Spielberg.

Film de baston très porté sur la comédie, Black belt Jones est assurément une petite perle de son époque, tirant le meilleur parti possible des talents athlétiques de son interprète principal en limitant soigneusement la casse côté « prestation d’acteur ». A l'évidence Jim Kelly ne possède pas un jeu d’acteur très étendu - ce qui ne choque plus guère aujourd’hui, à l’heure où toutes les vedettes du catch se reconvertissent dans le cinéma - mais Clouse et ses scénaristes en tiennent intelligemment compte en s’efforçant de minimiser les dialogues dans toutes les séquences l’impliquant. Ce qui débouche sur un récit de pure bande dessinée, saupoudrée d’une bonne dose d’humour, en particulier dans sa représentation à l’écran des adversaires de Kelly, bande de mafiosos ridicules se gavant de spaghettis, ainsi qu’à un enchainement pratiquement non stop de séquences d’action dans lesquelles Clouse nous ressert abondamment sa figure stylistique préférée, le ralenti sur projection de cascadeurs dans le décor (avec une grosse préférence pour les franchissement d’obstacles en verre : fenêtres, vitres et portes vitrées).

Le résultat n’est clairement pas très recherché et vire parfois même au franchement risible (la scène de flirt sur la plage), mais il serait mal venu de faire la moue devant un spectacle aussi groovy et décontracte. Et puis, qu'on se le dise, sans Black belt Jones, il n’y aura jamais eu de Black dynamite…

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