BLACK DOWN (2005)

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Manu le 08/04/2010 à 11:26

2.5

Réalisé par Alexander Gruszynski
Avec Steven Seagal, Tamara Davies, John Pyper-Ferguson, Timothy Carhart, Eddie Velez.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 36min.
Année de production : 2005
Titre français : Black Dawn - Dernier recours
Musique : David Wurst

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique BLACK DOWN (2005)

Avis rédigé par Manu | le 08/04/2010. | Note : 2.5

Revu à l’occasion de l’une des innombrables diffusions sur le câble (TF6, en l’occurrence … merci pour les 2 coupures pub et le générique de fin tronqué), et j’avoue trouver ce second volet des aventures de l’undercover agent de la CIA (et expert en arme de destruction massives) Jonathan Cold assez attachant.

Soyons clair, je ne dis pas que c’est le meilleur Seagal de la décennie. Mais, comme avec beaucoup de films du gros Steven, les défauts de l’œuvre font partie intégrantes du charme de celle-ci, et là justement, je trouve qu’on est plutôt bien servi. L’intrigue regorge de situations imbéciles (le summum étant la décision finale de Seagal de balancer une bombe nucléaire à une poignée de kilomètres au large des côtes californiennes en jugeant visiblement cela sans conséquence néfastes importantes pour la région) présentées avec une assurance, un aplomb tel que cela en devient rapidement très amusant.

Côté dialogues, je me suis fait la VF cette fois (pas trop le choix) et celle-ci ne manque pas de piquant. Seagal tente quelques punchlines bien foireuses, embobine sa coéquipière sur sa mission en multipliant les déclarations sibyllines, parfois proches du nonsensique. Laquelle coéquipière boit ses paroles, et finit par chanter ses louanges (au lit comme au boulot) dans un épilogue appliquant le vieil adage du « mieux vaut en faire trop que trop peu ». Face à eux gravitent des vilains plus bêtes les uns que les autres, avec derrière eux l’inévitable traitre qui tire les ficelles et dont les motivations demeurent relativement floues ici (« c’est l’œuvre d’une vie » déclare t-il à Seagal en guise de justification, au moment d’activer sa bombe). Bref, les occasions de se marrer un petit coup ne manquent pas.

Mais Black dawn, ce n’est pas que du plaisir au second degré. Car à côté de cela on a quand même droit à une réalisation énergique – la course-poursuite avec le camion benne, à mi film, est plutôt correctement torchée, de même que la petite fusillade dans l’hôtel, qui possède un chouia de caractère – quelques vrais extérieurs californiens (avec un peu de Roumanie quand même par ci par là).

Seul point noir : ici Seagal n’en pèle vraiment pas une niveau castagne, et les quelques séquences d’affrontement mano a mano l’impliquant - succession rarement lisible de gros plans - ne ressemblent strictement à rien. Ca, ajouté à quelques transparences et effets numériques pas très convaincants, renforcent par ailleurs méchamment le côté DTV un peu fauché du film.

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