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LA TRASTIENDA (1975)

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Manu le 12/02/2012 à 13:24
2.9
Réalisé par Jorge Grau
Avec Maria José Cantudo, Frederick Stafford, Rosanna Schiaffino, Angel del Pozo.
Film espagnol
Genre : Drame
Durée : 1h 42min.
Année de production : 1975

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9



 Critique LA TRASTIENDA (1975)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.9
La Trastienda (ou « L’arrière-boutique », en français) est signé du touche-à-tout Jorge Grau, principalement connu hors des frontières ibériques pour ses deux petits classiques de l’épouvante seventies made in Europe, Ceremonia sangrienta et Non si deve profanare il sonno dei morti. Gros succès au box-office espagnol à sa sortie, La Trastienda est à sa façon une « date » dans l’Histoire de sa cinématographie, voire plus globalement un point de référence d’ordre sociologique dans celle de son pays puisqu’il s’agit là du premier film espagnol « classique » dans lequel on peut entrevoir un nu féminin intégral. L’image est fugace mais l’acceptation de celle-ci par la sévère censure de l’époque, vue comme un nouveau signe de l’agonie du régime dictatorial de Franco, fit alors grand bruit (et explique sans doute en grande partie le succès du film).

Par ailleurs, l’intérêt sociologique du film ne s’arrête pas là. Jorge Grau a en effet eu la judicieuse idée de situer son intrigue pendant les célèbres fêtes de San Fermin à Pampelune. Bardé de séquences réellement impressionnantes (pour qui ne connait pas ces festivités, en tout cas), le film revêt ainsi une couleur quasi documentaire, tout jouant assez malicieusement de la dichotomie entre présentation / respect de traditions ancestrales et images provocantes / discours brocardant les valeurs alors en place.

Evidemment, aujourd’hui les audaces du film paraitront bien timorées – il est même probable que beaucoup de spectateurs non espagnol ne les percevront pas du tout – et il faut bien reconnaitre que ni la réalisation de Jorge Grau – peu inspirée dans les séquences intimistes - ni l’interprétation ne sortent du tout-venant. Il n’empêche, La Trastienda est plus qu’un banal mélo : le témoin cinématographique d’une période de transition pour son pays.


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