TERMINAL ISLAND (1973)

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Manu le 27/06/2011 à 20:29

2.5

Réalisé par Stephanie Rothman
Avec Don Marshall, Phillys Davis, Ena Hartman, Barbara Leigh, Roger E. Mosley.
Film américain
Genre : Action, science-fiction
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1973
Titre français : L'Ile du non retour / Le Dernier pénitencier
Musique : Michael Andres

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique TERMINAL ISLAND (1973)

Avis rédigé par Manu | le 27/06/2011. | Note : 2.5

A sa façon, Stéphanie Rothman peut être considérée comme une pionnière. Parrainée par ce fin museau de Roger Corman, elle fut, à la fin des années 60, l’une des toutes premières (si ce n’est la toute première) réalisatrice œuvrant dans le cinéma d’exploitation américain, domaine jusqu’alors réservé exclusivement à la gent masculine. Terminal Island est l’une de ses 7 réalisations.

Pour ma part, c’est le premier film que je découvre d’elle. Et c’est une relative déception. Il y a pourtant à la base de cette intrigue d’action/anticipation un sujet intéressant, préfigurant le New-York 1997 de Carpenter (et, plus encore, sa suite californienne Los Angeles 2013). Le film est porteur d’un intéressant message politique contestataire et ses évidentes prétentions pro-féministes donnent une saveur tout à fait appréciable au récit. De son côté, l’action n’est pas écartée. A la manière d’une Kathryn Bigelow, Rothman n’hésite en effet jamais à montrer qu’elle en a dans le pantalon lorsqu’il s’agit de passer à l’action (dans les limites du maigre budget qui est le sien). Son film est ainsi très généreux en affrontements et autres morts violentes.

Pourtant, malgré ces quelques solides atouts potentiellement susceptibles de fédérer amateurs de bisseries old school énergiques et cinéphiles plus exigeants, Terminal island parvient difficilement à convaincre. Sans doute parce que, en l’absence de l’indispensable Pam Grier, l’ensemble à du mal à surmonter le manque de peps de son interprétation - élément essentiel à la réussite des productions Corman de cette période - et que son scénario n’a plus grand-chose à raconter passer l’exposition de sa situation de départ.

En résumé, les bonnes idées sont là, mais pas vraiment exploitées comme on l’aurait souhaité. Reste quand même une petite bande d’action musclée un chouia plus futée que la moyenne, au séduisant cachet seventies.

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