THE BIG DOLL HOUSE (1971)

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Manu le 27/02/2011 à 09:04

3.2

Réalisé par Jack Hill
Avec Judith Brown, Roberta Collins, Pam Grier, Brooke Mills, Sid Haig.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1971
Musique : Hall Daniels

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

Critique THE BIG DOLL HOUSE (1971)

Avis rédigé par Manu | le 27/02/2011. | Note : 3.2

Produit par l’incontournable Roger Corman et réalisé par Jack Hill, authentique cinéaste culte du cinéma bis US des années 70, The Big doll house est un classique du WIP (Women in prison) flick. Filmé à moindre frais aux Philippines comme beaucoup de productions Corman de la première moitié des années 70, cette petite bande sexy marie adroitement (et très opportunément) pure exploitation et discours progressif flirtant volontiers avec le subversif. Ainsi, si le film affiche par moment un machisme totalement décomplexée (et plus très à la mode aujourd’hui, ce qui donne un indéniable cachet à l’affaire), il propose également de très soignés – pour le genre, on s’entend – portraits de femmes (plus ou moins) fortes et – à leur façon – indépendantes.

Venant en outre donner un peu plus de personnalité à son travail et pimenter une trame générale très linéaire, qui reprend consciencieusement les grandes étapes du film de prison (premiers pas d’un p’tit nouveau, ou en l’occurrence nouvelle, dans l’univers carcéral / préparation d’un plan d’évasion / évasion), Hill injecte se permet quelques salutaires extravagances, tels ces personnages de directrice schizophrène gardienne chef torturant les détenues dans un laboratoire souterrain tout droit d’un vieux film d’épouvante des années 30-40.

Côté interprétation, on retiendra bien sûr la piquante prestation de cette petite sauvageonne de Pam Grier. Il s’agissait là de son tout premier rôle notable, et la future içone black pousse également la chansonnette pour l’occasion, interprétant la très groovy chanson du générique de début, Long-time woman, reprise par Tarantino dans cette ode à l’actrice qu’est Jacky Brown.

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