THE NAKED CAGE (1986)

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Manu le 27/09/2012 à 19:25

2.1

Réalisé par Paul Nicholas
Avec Shari Shattuck, Angel Tompkins, Lucinda Crosby, Christina Whitaker, John Terlesky.
Film américain
Genre : Action, drame
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1986
Titre français : La Cage aux vices
Musique : Christopher L. Stone

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.1

Critique THE NAKED CAGE (1986)

Avis rédigé par Manu | le 27/09/2012. | Note : 2.1

Produit par la Cannon de Menahem Golan et Yoram Globus, The Naked cage est le troisième long métrage écrit et réalisé par Paul Nicholas (de son vrai nom Lutz Schaarwächter). Il s’agit du second film de ce cinéaste appartenant au sous-registre dit du WIP, abréviation du terme « Women in prison » (femmes en prison).

Pure bande d’exploitation mélangeant généreusement sexe et violence, The Naked cage ne possède malheureusement pas le charme de ses consœurs cinématographiques de années 70, produites pour les meilleures d’entre elles par Roger Corman et parfois mises en scène par de futures grosses pointures comme Jonathan Demme. L’intérêt de celles-ci venait généralement d’une curieuse association de scènes imposées venant titiller le spectateur et d’idées scénaristiques au choix un peu excentriques et/ou porteuses d'un (petit) message à caractère social. Et si le résultat ne volait pas toujours bien haut, il avait au moins le mérite de divertir, voire parfois d’étonner.

De son côté, The Naked cage est une machine qui fonctionne à vide. Certes son intrigue n’est pas moins ni plus attendue que celles proposées par les WIP seventies de Corman. Mais les revendications libertaires ou pro-féministes ont ici cédée la place à un premier degré mal venu plongeant régulièrement le film dans le ridicule et une esthétique eighties de type publicitaire qui ne sert aujourd’hui plus guère favorablement l’ensemble. Ajoutons à cela que le casting, constitué pour l’essentiel de starlettes télé, manque clairement de prestations hautes en couleur susceptible de pallier le caractère hautement stéréotypé des personnages et l'on conviendra que le résultat ne présente pas un bilan très positif.

Pas franchement ennuyeux - la « Cannon Touch » est bien là - moins fauché qu’on aurait pu le redouter, mais certainement pas aussi fun qu’escompté. Inférieur en tout cas au précédent essai de Paul Nicholas dans le genre, le plus relevé Chained heat.

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