se connecter

THE HOUSE WHERE EVIL DWELLS (1982)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 30/12/2011 à 22:25
2.5
Réalisé par Kevin Connor
Avec Edward Albert, Susan George, Doug McClure, Amy Barrett, Tsuiyuki Sasaki.
Film américain, japonais
Genre : Horreur
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1982
titre français : La Maison des spectres
Musique : Ken Thorne

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5



 Critique THE HOUSE WHERE EVIL DWELLS (1982)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.5
Sur le papier, The House where evil dwells s’annonçait plutôt pas mal. Conçu dans la foulée du revival cinématographique de la fin des années 70 pour le film de maison hanté, cette coproduction américano-nippone présentait un attractif générique semi-bis, réunissant l’icône britannique Susan George et le sympa Edward Albert – une belle petite gueule au jeu juste un rien fadasse … à la Perry King - sous la direction d’un Kevin Connor, réalisateur ayant largement fait ses preuves dans le domaine de l’épouvante au cours de la décennie précédente.

Bref, on pouvait légitimement espérer de cette adaptation d’un roman de James Hardiman un bon petit film d’épouvante. Et, si l’on s’en tient à son emballage, The House where evil dwells est d’ailleurs plus que satisfaisant. Cadres composés avec soin, jolie photographie, score sortant du tout venant, effets visuels convaincants, et plus globalement cadre exotique fort bien exploité : l’ensemble a plutôt bel allure et, comme à son habitude, Susan George parvient sans difficulté à conférer un certain relief à son personnage.

Et pourtant, le résultat laisse franchement sur la réserve. Premier soucis : la linéarité du script, qui progresse à grands coups de clichés et séquences téléphonées, rendant ses personnages d’une stupidité sans limite dans leur comportement, actions et réactions. Dans le même ordre de reproches, le film ne lésine pas non plus sur effets horrifiques faciles, à base de rébellion de matériel et d’apparitions fantomatiques inopinées. On touche d’ailleurs là au plus gros problème du film : sa représentation des 3 spectres mal intentionnés de l’histoire. Apparaissant en transparence à l’écran, les traits un peu tirés afin de signifier leur statut post mortem, ceux-ci semblent, dans le concept et l‘allure, davantage sortir d’un conte de Noël pour enfant que d’un film d’épouvante et laissent généralement le spectateur partagé entre rire et incrédulité. Les voir ainsi investir leur hôtes – qui tantôt les aperçoivent, tantôt ne les voient pas du tout – et les pousser à s’envoyer des vacheries tient en effet plus de la mauvaise blague que du grand moment de flippe.

Le plus curieux là dedans, c’est que malgré tout, le film réussit sporadiquement à faire peur, voire générer un certain malaise dans son application à détruire la sacro-sainte cellule familiale occidentale. Il faut dire que, à ce seul titre, The House where evil dwells peut largement s’appuyer sur la radicalité de son final, proche de celle d’un Burnt offering (pour mémoire, l’un des incontournables du film de maison hantée).

A l’image de sa bizarroïde séquence d’attaque de crabes géants, mi drôle mi répugnante, The House where the devil dwells est donc une œuvre oscillant étrangement entre le franc navet et le shocker presque culte.


Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques ciné





Dernières critiques livres





Derniers commentaires














Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.103 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009