BENEDETTA (2021)

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Manu le 13/11/2023 à 17:46

3.3

Réalisé par Paul Verhoeven
Avec Virginie Efira, Charlotte Rampling, Daphné Patakia, Lambert Wilson, Clotilde Courau.
Film français, belge, hollandais
Genre : Drame
Durée : 2h 11min.
Année de production : 2021
Musique : Anne Dudley

Sortie Cinéma France : 09/07/2021
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique BENEDETTA (2021)

Avis rédigé par Manu | le 13/11/2023. | Note : 3.3

Benedetta est le dix-septième long métrage cinématographique du néerlandais Paul Verhoeven. Adaptation de l’ouvrage de Judith C. Brown « Immodest acts: The Life of a lesbian nun in renaissance Italy », le film a été tourné en Toscane, ainsi que dans le sud de la France. Il est coécrit par Verhoeven et David Birke, déjà scénariste du précédent film du cinéaste, Elle, et se situe dans la carrière de Virginie Efira entre la comédie dramatique Adieu les cons de et avec Albert Dupontel et le suspense d’Antoine Barraud, Madeleine Collins.

Avec Verhoeven, c’est toujours un peu pareil de mon côté. A quelques exceptions près, je ne sais pas toujours trop quoi penser de ses films, partagé entre l’envie de me laisser aller au plaisir simple d’un cinéma joyeusement provocateur et le sentiment de me faire rouler dans la farine.

Ici, après un Elle qui m’avait paru relativement terne dans la forme, je redoutais avant tout un visuel de type téléfilm régionaliste France 3 et, de ce côté, sans que le film ne soit grandiose, je trouve que ça passe. Pour le reste, c’est-à-dire le fond dans les grandes lignes, on oscille entre le foireux et l'amusant, voire le presque réjouissant.

Foireux notamment du côté de l'interprétation, avec deux actrices principales qui ne m'ont pas beaucoup convaincu (j'avais pourtant trouvé Efira formidable dans Un amour impossible, il y a peu). Amusant à travers certaines outrances du récit, très proches du ridicule, typiques de Verhoeven, et, plus largement, ce malicieux gout de la dérision, du sabordage même, rendant l'ensemble constamment ludique à défaut de très convaincant.

Bref, un Verhoeven finalement assez classique, en ce que l’on y trouve à peu près tout ce que l’on pouvait s’attendre à voir, pour le bon comme pour le moins bon.

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