NIGHTWING (1979)

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Manu le 23/12/2012 à 19:15

2.7

Réalisé par Arthur Hiller
Avec Nick Mancuso, David Warner, Kathryn Harrold, Stephen Macht, Strother Martin.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1979
Titre français : Morsures
Musique : Henry Mancini

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique NIGHTWING (1979)

Avis rédigé par Manu | le 23/12/2012. | Note : 2.7

Nightwing est l’unique incursion du canadien Arthur Hiller, réalisateur du célèbre Love story, dans le domaine du cinéma horrifique. Bien que teinté d’un soupçon de fantastique, ce récit est à rattacher principalement au registre du film « d’attaque animale », la construction de sa trame lorgnant d’ailleurs distinctement du côté du modèle cinématographique du genre : le Jaws de Spielberg.

Je crois que j’ai un petit faible pour les films de chauves-souris tueuses. Je tiens en haute estime le Bats de Louis Morneau, le soi-disant nullissime The Bat people n’était pas dépourvu de charme et ce tout aussi décrié Nightwing – incontestablement le plus ambitieux des 3 – mérite largement le coup d’œil.

Certes, sur son terrain, le film ne fait pas beaucoup d’ombre à un Jaws, ni même à un Piranhas (version Dante). Parmi les éléments du dossier à charge le concernant, relevons des effets visuels de Carlo Rambaldi pas toujours très convaincants, des scènes d’attaque très moyennement flippantes, hormis peut-être celle du campement des quakers, qui surprend par sa cruauté, et un scénario sans doute un peu trop dense pour ne pas laisser en rade quelques personnages et pistes narratives intéressants (les luttes entre tribus indiennes).

Maintenant, quand on compare ça aux productions Syfy actuelle, pas de doute, c’est du caviar, ce Nightwing. Acteurs affirmant leur présence à l’écran, avec quelques bonnes gueules dans les seconds rôles (Strother Martin, David Warner, Stephen Macht), réalisation et photographie très soignée, décors naturels qui en jette, superbe composition de Henry Mancini - clairement l’un des atouts majeurs de cette production : à défaut de faire peur, l’ensemble demeure très plaisant à l’œil comme à l’oreille.

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