SAVAGES (TV) (1974)

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Manu le 25/10/2012 à 14:18

3.3

Réalisé par Lee H. Katzin
Avec Andy Griffith, Sam Bottoms, Noah Beery Jr., James Best, Randy Boone.
Téléfilm américain
Genre : Thriller
Durée : 1h 14min.
Année de production : 1974
Titre français : Chasse tragique
Musique : Murray MacLeod

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique SAVAGES (TV) (1974)

Avis rédigé par Manu | le 25/10/2012. | Note : 3.3

Diffusé en première exclusivité sur la chaine ABC dans le cadre de son programme de fiction « The ABC movie of the week », Savages est l’adaptation du roman « Deathwatch » de Robb White, publié en 1972. Le film a été tourné en grande partie dans le parc national du Red Rock Canyon, en Californie (alors que l’action du livre se déroulait dans le proche désert du Mojave), là où furent également tournés, à peu près à la même époque, le Westworld de Michael Crichton et The Car d’Elliott Silverstein. A noter enfin que Lawrence Turman, producteur de The Graduate, The Nickel ride, The Thing ou encore Short circuit, est ici remercié en qualité de consultant créatif.

Lee H. Katzin semble décidément affectionner la mise en valeur d’environnements désertiques si l’on en juge par l’importance que revêt ce décor particulier au sein de plusieurs de ses films. Après What ever happened to Aunt Alice ? et plus encore Ordeal - presque le frère siamois de Savages dans l’œuvre de Katzin – ce suspense / survival mise beaucoup sur la puissance évocatrice de son chouette cadre naturel. Un sujet sur mesure pour ce réalisateur, mais répondant également et surtout parfaitement aux exigences artistico-financières des « ABC movie of the week ». Savages se caractérise ainsi par la limpidité de son intrigue, aux enjeux rapidement posés, sa figuration réduite au maximum autour de deux acteurs principaux sur les épaules desquels repose une large part de la réussite de l’œuvre (Andy Griffith est à ce titre très bien, Sam Bottoms un peu trop effacé en revanche) et sa mise en scène travaillée sans chichi.

Sans atteindre la perfection d’un Duel, qui bénéficiait déjà d’un matériel scénaristique d’un tout autre niveau qualitatif, Savages en retrouve le côté épuré et s’inscrit sans aucun doute parmi les réussites de Lee H. Katzin, de même que celles de la longue série des « ABC movie of the week ».

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