I CACCIATORI DEL COBRA D ORO (1982)

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Manu le 13/01/2024 à 09:17

3.1

Réalisé par Antonio Margheriti
Avec David Warbeck, Almanta Suska, John Steiner, Luciano Pigozzi, Protacio Dee.
Film italien
Genre : Aventures
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1982
Titre français : Les Aventuriers du Cobra d'or
Musique : Carlo Savina

Sortie Cinéma France : 24/08/1983
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

Critique I CACCIATORI DEL COBRA D ORO (1982)

Avis rédigé par Manu | le 13/01/2024. | Note : 3.1

I Cacciatori del cobra d’oro se situe dans la filmographie d’Antonio Margheriti entre le film de guerre Fuga dall’arcipelago maledetto et le péplum fantastique Il Mondo di Yor. Filmé en extérieurs aux Philippines, dans la province de Palawan, le film est écrit par Tito Carpi, collaborateur régulier du cinéaste sur la période 80, jusqu’au film d’épouvante Alien degli abissi, en 1990.

Sur le papier, cette troisième association (sur 5) entre Margheriti et l’acteur britannique David Warbeck quitte le registre du film d’action guerrière pour celui de l’aventure à la Raiders of the lost ark, évidemment mitonné à l’italienne. Soit une expérience nouvelle, à priori, et plutôt stimulante pour le spectateur, les ersatz européens du film de Steven Spielberg n’étant finalement pas légion.

Ca, c’est pour la promesse. Parce que dans les faits, on reste en terrain déjà largement balisé par les 2, 3 précédents opus philippins de Margheriti. Soit une bande d’aventures essentiellement portée sur la bagarre et les fusillades en milieu plus ou moins hostile, assorti d’un timide argument fantastique et d’un humour bon enfant pas franchement des plus légers.

Naïf, pas très bien joué et sans grande originalité dans ses péripéties, voire même répétitif pour qui connait les précédents travaux de Margheriti tournés pour le compte de Gianfranco Couyoumdjian, l’ensemble conserve néanmoins une petit capital sympathie jusqu’au bout, faisant preuve d’une indéniable énergie côté mise en scène tout en tranchant dans son caractère ouvertement grand public avec les excès du cinéma exotique italien de la même période.

Bref, de l’artisanat populaire sympathique, à classer tout de même parmi les derniers travaux de Margheriti notables autrement qu’à travers les aspects nanardesques.

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