INDIANA JONES AND THE LAST CRUSADE (1989)

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Manu le 02/07/2017 à 19:45

Réalisé par Steven Spielberg
Avec Harrison Ford, Sean Connery, Denholm Elliott, Alison Doody, River Phoenix.
Film américain
Genre : Aventure
Durée : 2h 07min.
Année de production : 1989
Titre français : Indiana Jones et la dernière croisade
Musique : John Williams (1)

Sortie Cinéma France : 18/10/1989
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0

Critique INDIANA JONES AND THE LAST CRUSADE (1989)

Avis rédigé par Manu | le 02/07/2017. | Note : 4.0

Dixième long métrage cinématographique de Steven Spielberg et troisième aventure de l’archéologue globe-trotter Indiana Jones, Indiana Jones and the last crusade est cette fois-ci écrit par Jeffrey Boam, précédemment scénariste de The Dead zone et Funny farm, d’après une histoire imaginée par George Lucas et Menno Meyjes. Le film se situe dans carrière d’Harrison Ford entre la comédie de mœurs Working girl et le suspense Presumed innocent d’Alan J. Pakula.

Des trois premiers Indiana Jones, cet Indiana Jones and the last crusade m’a paru être, à sa façon, le plus abouti du lot. Aucun défaut de rythme dans la progression du récit, un équilibre idéal entre humour, action et émotion, un personnage principal dont on enrichit intelligemment la légende, d’ultra savoureuses prestations d’acteurs, dont celle de Sean Connery, particulièrement bien employé en professeur Tournesol / père absent d’Indiana : le résultat est quasi irréprochable, supportant comme les précédents volets de multiples visions et ajoutant indiscutablement le film à la (longue) liste des réussites de son auteur.

Alors pourquoi situerai-je malgré tout ce titre un cran en dessous des deux premiers opus ? Sans doute parce que Raiders of the lost ark avait le mérite premier d’innover, Indiana Jones and the temple of doom celui de se lâcher davantage, tandis qu’Indiana Jones and the last crusade se « contente » de faire fonctionner une formule gagnante à plein régime. Considération probablement sévère pour un divertissement aussi maîtrisé et fort en personnalité que celui-ci, mais, devant la vitrine cinématographique foisonnante de sucreries que constitue la filmographie de Spielberg, on en deviendrait presque des enfants pourris gâtés.

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