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RAIDERS OF THE LOST ARK (1981)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 08/06/2017 à 22:30
4.1
Réalisé par Steven Spielberg
Avec Harrison Ford, Karen Allen, Paul Freeman, Ronald Lacey, Denholm Elliott.
Film américain
Genre : Aventure
Durée : 1h 55min.
Année de production : 1981
Titre français : Les Aventuriers de l'arche perdue
Musique : John Williams (1)

Sortie Cinéma France : 16/09/1981
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.1



 Critique RAIDERS OF THE LOST ARK (1981)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.1
Raiders of the lost ark est la cinquième réalisation cinématographique de Steven Spielberg. Il s’agit du second scénario signé par Lawrence Kasdan, après celui de Star wars episode V: The Empire strikes back. Le film a obtenu 9 nominations à l’oscar en 1982, en récoltant 5 dans les catégories techniques « Meilleur son », « Meilleure direction artistique », « Meilleur montage », « meilleurs effets spéciaux / visuels » et « meilleur montage sonore ».

Titre on ne peut plus emblématique des années 80, qui se dévore encore aujourd’hui avec un plaisir sans limite, Raiders of the lost ark est un pur concentré d’idées excitantes et d’énergie. L’action débridée (pour l’époque) et échevelée (pour l’époque aussi) y côtoie brillamment l’humour décontracté dans un cadre historique cher à Spielberg et décrit avec un beaucoup de soin, conférant ainsi une véritable plus-value à l’œuvre.

On retrouve donc toute l’inventivité et la générosité de 1941 en termes d’action spectaculaire, mais dispensées ici dans un cadre plus carré, pour un résultat totalement inédit en son temps, rendant superbement hommage au cinéma d’aventure hollywoodien d’antan tout en le réinventant par le biais de l’humour, l’authenticité du cadre, la réunion des meilleurs dans leur catégorie et la démesure en termes de péripéties. Un coup de maître parachevant d’une certaine façon le passionnant (si inégal en termes de résultat) travail révisionniste lancé dans les années 70 par Frank Marshall, producteur de Raiders… et ses suites, et Peter Bogdanovich dans les domaines du drame (Paper moon), film d’époque (Daisy Miller), comédie musicale (At long last love) et burlesque (Nickelodeon).

Bref, un incontournable de son époque qui, s’il en porte certes certaines marques (cf. les effets visuels, évidemment datés pour la plupart mais malgré tout encore impressionnants), n’a néanmoins rien perdu de son pouvoir de séduction et constitue un éloquent témoignage de l’impressionnante maitrise de Spielberg de l’outil cinéma.


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