THE THREE MUSKETEERS (2011)

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Léo le 12/02/2012 à 13:50

2.2

Réalisé par Paul W.S. Anderson
Avec Logan Lerman, Milla Jovovich, Matthew MacFadyen
Film Français, britannique, allemand, américain
Genre : Aventure, Action, Romance
Durée : 1h 50min.
Année de production : 2011
Musique : Paul Haslinger

Sortie Cinéma France : 12/10/2011
Sortie DVD France : 15/02/2012

Les notes

2.2

Critique THE THREE MUSKETEERS (2011)

Avis rédigé par Léo | le 12/02/2012. | Note : 2.2

Dans le genre grand n'importe quoi, cette nouvelle adaptation du roman d'Alexandre Dumas fait des merveilles : combats de bateaux volants, scènes d'infiltration à Venise... tous les coups sont permis pour créer un objet ludique et décérébré. Voila ce qui est le seul plaisir du film, découvrir "ce qu'ils ont encore bien pu inventer", et c'est quand même un bien maigre butin.

Côté casting, on retrouve les habitués des films de capes et d'épées, Paul W.S. Anderson est allé pioché du côté de Robin des bois version Ridley Scott, mais il a aussi fait appel à sa muse, Milla Jovovich. Le personnage de "kung fu" Millady qu'elle joue prend d'ailleurs dans le film une importance assez démesurée. Christoph Waltz, c'était une bonne idée du moment, mais fallait il encore l'exploiter correctement. Son personnage est tellement plat et muet qu'on se dit que n'importe quel bardot aurait fait l'affaire. Le seul personnage qui sort un peu du lot reste celui du cardinal de Rochefort (joué par Mads Mikkelsen), il donne plutôt bien le change en méchant de service.

L'histoire, libre variation sur le complot de Richelieu que les mousquetaires vont se faire un plaisir de déjouer, se révèle assez correcte et bizarrement plutôt fidèle au livre (en tous cas elle retombe sur ses pattes). Peut être est ce dû au déséquilibre crée par le personnage de Millady, l'électron libre du film, en tous cas la trame et les enjeux de tous ses personnages un peu série TV, ne s'avère pas trop monotone.

C'est fun mais ça manque clairement de charisme et de relief... un comble pour un film en 3D. C'est du Paul W.S. Anderson en somme.

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