WISEGAL (TV) (2008)

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Elvis le 09/02/2012 à 13:00

2.85

Réalisé par Jerry Ciccoritti
Avec Alyssa Milano, Jason Gedrick, James Caan, Janet Wright, Gabriel Hogan.
Téléfilm américain
Titre français : Une femme de cran
Genre : Drame
Durée : 1h 45min.
Année de production : 2008
Musique : John Frizzell

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.6

3.1

Critique WISEGAL (TV) (2008)

Avis rédigé par Manu | le 09/02/2012. | Note : 2.6

Il n’y a pas que pour De Niro et Pacino que les temps sont durs. James Caan rame un peu aussi en ce moment. J’en tiens pour preuve ce Wisegal, téléfilm based on a true story dans lequel l’ex Sonny Corleone du Parrain incarne pour la énième fois un ponte de la mafia. Un rôle, tenant par ailleurs plus de la participation qu'autre chose, qu’il pourrait presque jouer les yeux bandés une main dans le dos sans que cela n’affecte sa prestation aux yeux du spectateur, en tout cas si l’on en juge par l’aisance avec laquelle il enfile son personnage et lui donne vie. Bref, les années passent, les films sont de moins en moins mémorables mais Caan conserve encore un peu de cette force tranquille qui donnait tant de relief à ses grandes interprétations des années 60 et 70. Un charisme naturel qui fait en revanche bien défaut à ses co-interprètes, Alyssa Milano et Jason Gedrick, malheureusement pour nous beaucoup plus présents à l’écran.

Rien d’exceptionnel à relever au niveau de l’écriture. On est dans l’illustration sage et impersonnelle, calibrée pour une durée standard de 90 minutes, avec des personnages superficiellement dépeints, des situations / dilemmes qui pourrait être intéressants mais sur lesquels on a malheureusement pas le temps de s’arrêter et, côté atmosphère, une reconstitution du quartier de Brooklyn bricolée du côté de Toronto qui peine à convaincre. Le seul maigre point positif de Wisegal – outre les quelques apparitions de James Caan – nous vient peut-être de la réalisation certes sans la moindre trace de personnalité de Jerry Ciccoritti, cinéaste canadien essentiellement connu chez nous pour son film de vampire contemporain Graveyard shift / Central Park drifter, mais qui évite au moins les effets de montage musicaux clipesques sous influence Scorsesienne dans lesquels s’égarait par exemple Tim Hunter sur son Kings of South Beach. Conscient sans doute de la modestie de son budget, Ciccoritti a la sagesse de ne pas chercher à trop en faire, et ça c’est déjà pas mal.

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