THE DIRTY DOZEN: THE FATAL MISSION (TV) (1988)

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Manu le 27/04/2013 à 19:58

2.2

Réalisé par Lee H. Katzin
Avec Telly Savalas, Ernest Borgnine, Hunt Block, Jeff Conaway, Ernie Hudson.
Téléfilm américain, yougoslave, italien
Genre : Guerre
Durée : 1h 42min.
Année de production : 1988
Titre français : Les douze salopards - Mission fatale
Musique : John Cacavas

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.2

Critique THE DIRTY DOZEN: THE FATAL MISSION (TV) (1988)

Avis rédigé par Manu | le 27/04/2013. | Note : 2.2

Quatrième et dernier long métrage consacré aux exploits des « dirty dozen », tourné en Yougoslavie comme le précédent opus (et très probablement dans la foulée de ce dernier) par le même réalisateur, Lee H. Katzin. Suivra la même année une série télé de courte durée (14 épisodes) avec Ben Murphy dans le rôle principal, série apparemment filmée elle-aussi dans l’ancienne république fédérale socialiste.

La saga ciné / télévisée des Dirty dozen ne compte clairement pas parmi les plus indispensables franchises qui soient. Elle n’est même pas loin de constituer une aberration dans la mesure où, reposant sur le concept du commando suicide, elle se voit contrainte de proposer un casting et des personnages intégralement inédits à chaque volet tout en se devant de conserver la même ligne narrative directrice. Pour bien faire, il faudrait ainsi presque oublier totalement les précédents opus pour marcher à chaque nouvelle mission. Ce qui s’avère tout de même problématique !

Par delà cet écueil, cette …fatal mission, comme les deux précédentes séquelles, repose, il faut bien le reconnaitre, sur un scénario extrêmement médiocre trahissant l’esprit provocateur du classique de Robert Aldrich. Les dirty dozen de Lee H. Katzin n’ont ainsi pas grand-chose de dirty et leurs aventures tiennent de la mauvaise série B guerrière propagandiste, avec ses résistant(e)s au grand cœur, ses traites idiots et ses soldats allemands « born to be méchants », bêtes au point de tirer à la mitraillette sur un train fou dans l’espoir de le stopper, dans un final certes spectaculaire mais surtout d’une désarmante bêtise.

On s’amusera donc uniquement au second degré de ce film de guerre gentiment ringard mais jamais ennuyeux, bénéficiant de solide métier de son réalisateur et d’un budget confortable pour une production télé des années 80 (l’avantage sans doute de tourner en Europe de l’Est, et plus encore à l’époque du communiste, époque où les reconstitutions d’époque ne devaient pas nécessiter un gros travail de préparation).

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