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ROLLERCOASTER (1977)

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Manu le 03/04/2010 à 10:12
3.2
Réalisé par James Goldstone
Avec George Segal, Richard Widmark, Timothy Bottoms, Susan Strasberg.
Film américain.
Genre : Suspense, catastrophe
Durée : 1h 59min.
Année de production : 1977
Titre français : Le Toboggan de la mort
Musique : Lalo Schifrin

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2



 Critique ROLLERCOASTER (1977)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.2
Rollercoaster arrive à la fin de la première grande vague hollywoodienne du film catastrophe, d’où sans doute sa tentative de renouveler un peu le genre en le mixant à la mode du thriller parano, autre grande veine cinématographique américaine des années 70. En ce sens, le film de James Goldstone se rapproche d’Un Tueur dans la foule et Black Sunday, tournés plus ou moins à la même époque. Le résultat n’est pas parfait. On note quelques facilités d’écriture ici et là : Segal qui comprend très vite que le déraillement de la chenille n’est pas un accident et rentre en contact avec les patrons des parcs de loisirs au moment le plus opportun qui soit, puis sa série de déduction quant à la prochaine cible du poseur de bombe ou encore le gros coup de bol qui lui permet de l’identifier à la fin. D’autre part je trouve que Timothy Bottoms y va un peu fort sur les mimiques de type mastermind froid et machiavélique. Et puis il faut bien reconnaitre que l’ensemble est un poil longuet, s’enlisant véritablement dans son dernier tiers, avec notamment toutes ces séquences barbantes qui tournent autour du concert et de la fête inaugurale du nouveau rollercoaster.

M’enfin, pour voir que passé le premier quart d’heure, il ne se passe plus grand-chose de spectaculaire dans le film, les auteurs ne s’en tirent pas trop mal. Le suspense est plaisant, agrémenté d’une bonne dose d’humour, le personnage central est plutôt bien croqué. Et puis l’interprétation de George Segal ne manque pas de saveur, combinant classe et ironie. Faut notamment voir sa scène du grand huit où, secoué comme un prunier, il reste imperturbable. Richard Widmark hérite d’un rôle plus standard de ponte du FBI obtus, dont Segal déclare d’ailleurs se méfier presque autant que du poseur de bombe (!).

Ajoutons à cela une bonne prestation musicale de Lalo Schifrin - la scène d’ouverture, essentiellement à base de bruitages et source music, lui doit d’ailleurs beaucoup dans son intensité – et une solide réalisation de James Goldstone, dynamique et agréable à l’½il. Il y a ici et là de très beaux cadres et au moins une idée de mise en scène notable : le coup du faux plan subjectif de la chenille qui vous propulse dans les airs et vous fait croire quelques secondes à un déraillement : c’est totalement gratuit mais d’une efficacité imparable.

A noter, dans de parfois très courtes apparitions, les présences d’Helen Hunt (dans le rôle de la fille de Segal), Craig Wasson (le héros de Body Double) et Steve Guttenberg (future vedette de Short Circuit).


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