STONEHENGE APOCALYPSE (TV) (2010)

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Manu le 27/02/2011 à 12:03

2.2

Réalisé par Paul Ziller
Avec Misha Collins, Torri Higginson, Peter Wingfield, David Lewis, Michael Kopsa.
Téléfilm américain, canadien
Genre : Catastrophe
Durée : 1h 27min.
Année de production : 2010
Musique : Michael Neilson

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.2

Critique STONEHENGE APOCALYPSE (TV) (2010)

Avis rédigé par Manu | le 27/02/2011. | Note : 2.2

A raison d’une ou 2 livraisons de DTV de science-fiction-catastrophe-épouvante par an, le canadien Paul Ziller est une valeur sûre dans sa catégorie. Les scripts qu’on lui confie, et auxquels il participe souvent activement, sont toujours aussi bas de gamme, les interprètes qu’il récupère toujours aussi transparents et les effets visuels qu’il met en scène toujours aussi très variablement convaincants (on va ici de l’immonde au presque correct), mais le cœur et la motivation demeurent. Et là se trouve peut-être le point fort de son cinéma : dans les limites des moyens dont il dispose, Paul Ziller semble encore y croire et a au moins le mérite de toujours ’essayer de divertir son spectateur.

Intégralement filmé au Canada mais censé nous balader de l’Angleterre au Mexique en passant par les Etats-Unis, l’Egypte et l’Ile de Java, Stonehenge apocalypse tente donc de se la jouer film catastrophe à grande échelle, façon Meteor ou 2012. Et, évidemment, sur ce seul terrain, ça ne fonctionne pas très bien. On n’a guère l’impression de voyager aux 4 coins de la planète. En fait, tout semble plutôt avoir été tourné sur un périmètre d’excédant pas les 10 kms. Les esprits railleurs ne manqueront en outre pas de se gausser du sérieux général affiché par cette affaire, en soulignant notamment le caractère parfois risible du charabia mystico-scientifique sur lequel repose un paquet de répliques.

Il n’empêche que, pour ma part, je n’ai pas trouvé ça désagréable à suivre. Le rythme, des plus convenables, et la réalisation, plutôt soignée en la circonstance, pallient correctement l’absence de budget adéquat. Enfin, à défaut d’être crédible, le récit n’est pas avare de péripéties et réserve même quelques mini-surprises, comme celle concernant le sort réservé au héros.

Pour qui connait un peu la musique, un produit de consommation Sy-Fy tout à fait respectable.

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