THE MARCUS-NELSON MURDERS (TV) (1973)

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Manu le 12/02/2024 à 19:29

3.6

Réalisé par Joseph Sargent
Avec Telly Savalas, Marjoe Gortner, José Ferrer, Roger Robinson, Ned Beatty.
Téléfilm américain
Genre : Policier
Durée : 2h 18min.
Année de production : 1973
Titre français : L'affaire Marcus-Nelson

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique THE MARCUS-NELSON MURDERS (TV) (1973)

Avis rédigé par Manu | le 12/02/2024. | Note : 3.6

The Marcus-Nelson murders se situe dans la filmographie de l’ancien acteur Joseph Sargent entre le drame politique d’anticipation, The man, interprété par James Earl Jones, et le relativement obscur suspense, tourné pour le petit écran, The Man who died twice, avec Stuart Whitman et Brigitte Fossey. Il a obtenu 2 emmy en 1973, pour sa mise en scène et son scénario, et marque les débuts à l’écran de l’ancien enfant prêcheur évangéliste Marjoe Gortner.

Téléfilm pilote de la série Kojak certes, mais pilote un peu particulier dans le sens où le personnage incarné par Savalas n'est pas vraiment le moteur du récit ici. The Marcus-Nelson murders se veut en effet avant tout l'exploration d'une tristement célèbre affaire criminelle du milieu des années 60, connue là-bas sous le nom de "The Career girls murders", ayant apparemment joué un rôle important dans l'instauration, en 1966, des droits Miranda par la cour suprême des États-Unis (soit, en gros, si j'ai bien suivi, le droit de garder le silence lorsqu'on est interpellé).

Ambitieuse de par sa durée pour une œuvre télévisuelle de cette période (presque 2 heures 20), cette réalisation du déjà pilier de la télé US Sargent est une chouette réussite, solide dans l'écriture (signée par scénariste de Judgment at Nuremberg et The Detective de Douglas) et souvent joliment inspirée côté réalisation, laquelle empreinte clairement au Friedkin de The French connection dans ses formidables séquences new-yorkaises en immersion, tout en annonçant le futur The Taking of Pelham One Two Three du même Sargent.

Savalas pose quant à lui les bases de son personnage d'enquêteur posé (poseur ?) et perspicace, mais j'avoue avoir été davantage séduit par la flopée d'excellents seconds rôles qui l'entoure (José Ferrer, imposant en maitre du barreau, Ned Beatty, Allen Garfield ou encore Lorraine Gary, que Spielberg aurait apparemment choisi pour Jaws après l'avoir vu dans ce téléfilm). Bref, un titre important dans la passionnante filmographie de son réalisateur.

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