BRENDA STARR (TV) (1976)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 05/06/2023 à 10:40

2.2

Réalisé par Mel Stuart
Avec Jill St.John, Jed Allan, Sorrell Booke, Victor Buono, Joel Fabiani.
Téléfilm américain
Genre : Aventures
Durée : 1h 14min.
Année de production : 1976
Musique : Lalo Schifrin

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.2

Critique BRENDA STARR (TV) (1976)

Avis rédigé par Manu | le 05/06/2023. | Note : 2.2

Brenda Starr se situe dans la carrière du documentariste et ciné/téléaste Mel Stuart entre les documentaires Up from the ape et Life goes to the movie, le premier tourné pour le grand écran, le second pour la télévision. Cette production David L. Wolper, originellement diffusée sur la chaîne ABC, est écrite par George Kirgo, scénariste du Red line 7000 d’Howard Hawks et Angel on my shoulder de John Berry.

Brenda Starr est la seconde transposition à l’écran de ce personnage créé par l’autrice de bande dessinée Dalia Messick en 1940, après celle signée par Wallace W. Fox en 1945 et avant l’adaptation de Robert Ellis Miller de 1989, avec Brooke Shields dans le rôle-titre. Possiblement destinée à générer une série télévisée, l’œuvre de Stuart souffre en premier lieu de l’inconsistance de son écriture, écueil alors fréquent dans l’exercice encore balbutiant de la transposition de bande dessinée à l’écran. Brenda Starr semble en effet ne pas trop savoir quoi faire de son matériel, se la jouant tantôt sérieux, tantôt parodique, pour un résultat à la fois fade et incertain.

Ainsi cette version seventies des aventures de la journaliste enquêtrice ne possède pas les épaules, côté écriture, mise en scène comme interprétation pour relever d’autre chose que de l’essai anecdotique tout juste regardable, souffrant en sus d’un budget au rabais, clairement inadapté. Une affaire tiédasse dans laquelle même le grand Lalo Schifrin se laisse aller à une composition en mode pilotage automatique, sorti d’un agréable petit « end title ».

Bref, un téléfilm quelconque, médiocre, à voir éventuellement comme un hommage, coloré et pas tout à fait volontaire, aux séries Z fifties à l’exotisme de pacotille d’Edwards Cahn & friends.

Rechercher avec google