ER PIU: STORIA D'AMORE E DI COLTELLO (1971)

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Manu le 29/10/2021 à 15:45

3.6

Réalisé par Sergio Corbucci
Avec Adriano Celentano, Claudia Mori, Maurizio Arena, Vittorio Caprioli, Romolo Valli.
Film italien
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 46min.
Année de production : 1971
Titre français : Les Gouapes
Musique : Carlo Rustichelli

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique ER PIU: STORIA D'AMORE E DI COLTELLO (1971)

Avis rédigé par Manu | le 29/10/2021. | Note : 3.6

Er più: storia d'amore e di coltello se situe dans la filmographie de sergio Corbucci entre les 2 supérieurs westerns spaghetti, Vamos a matar, compañeros et La Banda J. & S. - Cronaca criminale del Far West. Unique collaboration du cinéaste avec le producteur par Salvatore Argento, le film est notamment écrit Corbucci lui-même et Mario Amendola. Il s‘agit par ailleurs du second film tourné par le chanteur et acteur Adriano Celentano sous la direction de Corbucci après une courte apparition, 8 ans plus tôt, dans la comédie, Il Monaco di Monza.

Tragi-comédie historique ayant quasiment lancé un mini-filon italo-italien consacré la figure du guappo et, plus largement, à la culture populaire italienne du tournant du vingtième siècle, Er più: storia d'amore e di coltello est une belle réussite de plus dans la carrière de Sergio Corbucci, quelque peu étonnante car survenant sur un terrain en apparence peu exploité par le cinéaste.

Et pourtant, en grattant un tout petit peu, on retrouve bien tout ce qui fait la force de son cinéma, ce mélange détonnant d’humour souvent caustique et de drame, cette volonté de dénoncer l’injustice, de défendre le pauvre et l’opprimé socialement par le biais du divertissement populaire, ce sens du détail qui fait mouche et rend l’ensemble instantanément authentique malgré des moyens parfois limités, enfin ce gout du lyrisme et de la tragédie (cf. cette puissante conclusion).

Bref, une réussite en matière d’écriture et de mise en scène que vient relayer une interprétation mémorable, celle d’Adriano Celentano évidemment, dans ce restera peut-être comme son meilleur rôle, mais également et surtout, côté seconds rôles, celle de Vittorio Caprioli, dans un formidable numéro d’ordure de première, tour à tour pitoyable et repoussante.

En résumé, un incontournable de son réalisateur, comptant peut-être, de ce côté de l’hexagone en tout cas, parmi les plus obscures de ses grandes réussites.

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