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BULLFIGHTER AND THE LADY (1951)

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Léo le 11/07/2013 à 11:55
4
Réalisé par Budd Boetticher
Avec Robert Stack, Gilbert Roland, Joy Page, Katy Jurado.
Film Américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h 04min
Année de production : 1951
Titre français : La Dame et le toreador
Musique : Victor Young

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0



 Critique BULLFIGHTER AND THE LADY (1951)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.0
Filmé en extérieurs à Mexico, Bullfighter and the lady revêt un caractère presque autobiographique pour son réalisateur. Enfant adopté d’une riche famille de Chicago, Budd Boetticher partit en effet barouder du côté du Mexique après le lycée, fréquentant le monde des toréadors et se retrouvant même dans l’arène avant de revenir au pays pour se lancer dans une carrière de réalisateur au début des années 40 sous le nom d’Oscar Boetticher Jr. Produit par John Wayne, Bullfighter and the lady fut quant à lui remonté pour sa sortie en salles par John Ford en personne, lequel en réduisit la durée initiale de 124 minutes à moins de 90 minutes. Recemment restaurée par l’UCLA Film Archive, le film est aujourd’hui visible dans sa version première et complète.

Une œuvre d’une saisissante limpidité - et authenticité dans ses quasi documentaires scènes de corrida - qui peut s’apprécier même si l’on est moins que sensible à l’univers de la tauromachie (comme cela est mon cas) tant l’essentiel ici réside dans les enjeux / sentiments humains qu’exacerbe cet art très particulier. Exemple du style sans artifice de son auteur : la remarquable scène du restaurant au tout début du film, que Boetticher démarre en douceur, sur une situation banale - quelqu’un cherche à se faire inviter à la table d’un autre – pour l’étirer de façon assez inattendue, créant presque une petite tension tout en posant ses personnages et dessinant sa trame avec une belle économie de moyens.

Par ailleurs, concernant l’interprétation, j’avoue être tombé sous le charme et l’autorité de Katy Jurado, actrice que je ne connaissais vraiment qu’à travers sa prestation dans le Pat Garrett… de Peckinpah. La belle a une présence assez magnétique ici.

Le « classicisme » hollywoodien dans sa plus belle et simple (mais pas simpliste) expression. Du grand art.


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