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EMILIENNE (1975)

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Manu le 19/11/2012 à 21:35
1.8
Réalisé par Guy Casaril
Avec Betty Mars, Pierre Oudrey, Nathalie Guérin, Marc Ariche, Lucienne Legrand.
Film français
Genre : Comédie dramatique, érotique
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1975
Musique : Nino Ferrer

Sortie Cinéma France : 28/05/1975
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.8



 Critique EMILIENNE (1975)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 1.8
Emilienne est la dernière réalisation du français Guy Casaril. Ce cinéaste « à femmes » à la carrière cinématographique éclair (7 années d’activité seulement) aura notamment fait tourner Marlène Jobert (L’astragale), Annie Girardot et Brigitte Bardot (Les Novices), Claudia Cardinale et re-Brigitte Bardot (Les Pétroleuses, que termina Christian-Jaque) et signé la première biographie filmée d’Edith Piaf (Piaf, en 1973). Coproduit par André Génovès, l’un des collaborateurs privilégiés de Chabrol sur la période 67-74, cette adaptation du roman éponyme de Claude des Olbes publié en 1968 offre à la chanteuse Betty Mars, de son vrai nom Yvette Baheux, le seul et unique rôle vedette de sa courte filmographie.

En schématisant un brin les choses, il me semble que lorsqu’un cinéaste décide d’aborder comme ici le thème du ménage à trois, il a en premier lieu le choix entre deux approches, l’une légère, voire carrément humoristique, l’autre sérieuse. Ensuite, et indépendamment de la charge érotique qu’il envisage d’injecter dans son récit, deux autres possibilités s’offrent à lui : soit il opte pour un traitement, disons conceptuel, privilégiant le message à faire passer ou l’atmosphère à diffuser sur toute autre donnée, soit il s’en tient à des situations et un enrobage plus" terre à terre", encrant par exemple son sujet dans certaines problématiques sociales.

De son côté, Casaril a voulu faire un film sérieux, semble-t-il dans la mouvance d’Emmanuelle (on notera au passage la proximité des deux titres). Rien à redire là-dessus. Par contre, là où ça ne passe pas, c’est qu’il a plongé tête baissé dans l’approche conceptuelle, ne donnant aucun arrière-plan consistant à son récit – nos trois protagonistes sont des artistes qui ne semblent avoir pour seule et unique préoccupation que leurs problèmes de cœur - sans rien assurer derrière, côté mise en scène, en filmant le tout comme un épisode des Cinq dernières minutes (pour ceux qui s’en rappellent). Et comme de surcroit les trois comédiens principaux ne sont pas très bons, le résultat se révèle bien souvent affligeant, flirtant en plus d’une occasion avec le risible.

Reste néanmoins d’intéressant pour le spectateur le côté vintage seventies de l’affaire, témoignage d’une libération des mœurs s’embourgeoisant gentiment, et une sympathique petite musique pop-rock progressif signée Nino Ferrer (la même année que son tube, Le sud).


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