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KANSAS CITY BOMBER (1972)

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Manu le 09/11/2011 à 07:27
3
Réalisé par Jerrold Freedman
Avec Raquel Welch, Kevin McCarthy, Helena Kallianiotes, Norman Alden, Jodie Foster.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 39min.
Année de production : 1972
Musique : Don Ellis

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0



 Critique KANSAS CITY BOMBER (1972)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.0
Demeuré inédit en salles chez nous, ce parfait véhicule pour Raquel Welch, alors encore au top de sa popularité, est une petite tranche d’Americana matinée de drame sportif qui nous fait découvrir un bien curieux sport, typiquement nord américain serais-je tenté de dire : le Roller Derby. Un mélange de catch et de course de roller sur piste qui ne va pas sans évoquer le jeu de rollerball du classique de Norman Jewison réalisé 3 ans plus tard. Autour de Raquel on retrouve Kevin McCarthy en manager / amant de celle-ci, ainsi que dans de tout petits rôles la belle Cornelia Sharpe, future vedette féminine de Serpico, Open Season et The Next Man, et une très jeune Jodie Foster (10 ans, pour être précis) en fille / garçon manqué de l’héroïne. La réalisation est assurée par Jerrold Freedman, un très bon téléaste (son Terreur dans la montagne, réalisé l’année suivante, est notamment un incontournable télé de sa décennie) qui signe ici sa première mise en scène pour le cinéma.

Si le sport que nous décrit Kansas City Bomber est suffisamment ancré dans des mœurs particuliers – ceux de l’Amérique provinciale - et une époque bien précise – les années 70 - pour retenir l’attention du spectateur le moins sensible à ce type d’exhibition et conférer une certaine identité à l’ensemble, l’intrigue bâtie autour de celui-ci manque en revanche pas mal d’originalité. Le portrait de cette sportive ballotée entre sa famille et son gagne-pain stagne dans l’ultra conventionnel. Et ses congénères ne sont guère traités avec plus de recherches au sein d’un récit qui manque sévèrement de densité. Reste pour faire bouger tout ça les séquences de match, dans l'ensemble plutôt divertissantes même si, venant égratigner la crédibilité de celles-ci, Raquel Welch se fait doublée sur la plupart des plans par quelqu’un à la carrure toute autre, portant qui plus est une perruque assez ridicule.

De son côté Jerrold Freedman mise avec un certain succès sur une approche naturelle, type cinéma vérité, alors très à la mode. Alternent ainsi plans à l’épaule bien nerveux et découpage serré sur les scènes de match et mise en scène plus classique pour le reste de l’intrigue. C’est du bon boulot, mais comme sur le subséquent Borderline avec Charles Bronson, derrière cette intéressante approche semi-documentaire il manque un petit point de vue, un peu de personnalité pour faire vraiment décoller l’ensemble et lui permettre de rivaliser, par exemple, avec ce que faisait Michael Ritchie à la même époque.


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