PARIS BLUES (1961)
Manu le 11/03/2010 à 10:15
Réalisé par Martin Ritt
Avec Paul Newman, Joanne Woodward, Sidney Poitier, Diahann Carroll, Serge Reggiani.
Film américain.
Genre : Romance, drame.
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1961
Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec Paul Newman, Joanne Woodward, Sidney Poitier, Diahann Carroll, Serge Reggiani.
Film américain.
Genre : Romance, drame.
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1961
Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Critique PARIS BLUES (1961) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.5
Curieux film que ce Paris blues, seconde des 6 associations entre l’acteur Paul Newman et le réalisateur Martin Ritt. D’un côté on y retrouve les défauts propres au cinéma du Martin Ritt des mauvais jours, soit un relatif académisme narratif, un aspect rigide, bavard et un rien ampoulé dans la réalisation, contrastant ici de manière flagrante avec le sujet même du film, le jazz, art de l’improvisation s’il en est, associé à un scénario à la ligne dramatique relativement faible (l’enjeu principal de l’histoire se résume en gros à savoir si Paulo et Sidney vont rentrer au pays avec leurs nouvelles compagnes). En outre, le recours dans certaines séquences à des décors de studio renforce cette sensation de factice allant de pair avec une vision par moment très hollywoodienne de la vie parisienne.Néanmoins, Paris Blues demeure une œuvre passionnante, me semblant même pas loin d'intégrer la liste des titres incontournables de la filmographie de Ritt. Tout d’abord parce qu’elle propose un cast comme on n’en voit pas tous les jours, mais aussi parce que la musique de Duke Ellington vaut évidemment le détour, que l’ensemble est traversé de moment magique à défaut d’être totalement spontanés, comme cette scène au Louis Armstrong lance un bœuf en compagnie de Paul Newman, Sidney Poitier (moins rigide que d’habitude, ici), Serge Reggiani et le batteur Moustache, et que finalement même les quelques décors de studio signés par le grand Alexandre Trauner (qui signera plus tard ceux de Tchao Pantin, Subway ou encore Around Midnight de Bertrand Tavernier, autre film sur le jazz) ont un petit parfum magique combinés aux nombreuses séquences en extérieurs très « nouvelle vague » dans le rendu que nous offre Ritt, le tout dans un superbe noir et blanc.
Du coup, que le script, pourtant co-écrit par le grand Walter Berstein, célèbre scénariste blacklisté, soit relativement faible importe peu. Le film a beaucoup à offrir et le plaisir est clairement au rendez-vous.
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