PRIVATE DUTY NURSES (1971)

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Manu le 16/12/2012 à 09:33

2.3

Réalisé par George Armitage
Avec Katherine Cannon, Joyce Williams, Pegi Boucher, Joseph Kaufmann, Dennis Redfield.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 20min.
Année de production : 1971
Musique : Sky

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3

Critique PRIVATE DUTY NURSES (1971)

Avis rédigé par Manu | le 16/12/2012. | Note : 2.3

Au sein de la prestigieuse promotion Corman des années 70, George Armitage joue en quelque sorte le rôle de l’élève doué mais feignant, ne parvenant jamais vraiment à concrétiser ses essais. Private duty nurses est sa première réalisation et s’inscrit dans la série des « nurses » initiée l’année précédente par le Student nurses de Stephanie Rothman.

Comme son prédécesseur et les trois films suivants de cette franchise, Private duty nurses est un joyeux mélange de genres, tenant à la fois du mélo, de la comédie et de l’œuvre à thèse, le saupoudré d’un doigt de suspense / action et de quelques scènes déshabillées imposées par Corman, destinées à rameuter le chaland. Un cocktail tourné à la débrouillardise, dont la liberté de ton force généralement la sympathie du cinéphile qui nécessite cependant un minimum de rigueur dans son approche pour fonctionner. Et la rigueur, ce n’est donc pas trop son truc, à George Armitage …

Ainsi obtient-on avec ces Private duty nurses un modèle de cinéma « sans contrainte », balayant d’un revers de la caméra les habituelles questions de rythme, de tension dramatique et d’unité de ton. Bref, en d’autres termes un film « free », proche de l’expérimental, dans lequel, autour de trois petites trames pretextes à peine reliées entre elles, Armitage filme ce qu’il veut en prenant bien tout son temps.

Le résultat possède un indéniable parfum d’authenticité, s’avère parfois très intéressant, avec ici et là quelques scènes réussies (celle un peu étrange du waterbed), mais reste dans l’ensemble bien trop lâche côté tempo et grossier dans ses soudures scénaristiques pour vraiment emporter l’adhésion.

Une curiosité parfois brillante, le plus souvent assez chiante …

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