SESSO PROFONDO (1980)

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Manu le 28/02/2013 à 11:25

2.5

Réalisé par Marino Girolami
Avec Al Cliver, Eveline Barrett, Franz Muller, Venantino Venantini, Donald O'Brien.
Film italien
Genre : Comédie dramatique, érotique
Durée : 1h 20min.
Année de production : 1980
Titres français : Double sexe / Chaleurs exotiques
Musique : Walter Rizzati

Sortie Cinéma France : 26/03/1980
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique SESSO PROFONDO (1980)

Avis rédigé par Manu | le 28/02/2013. | Note : 2.5

Sesso profondo est l’un des derniers films de Marino Girolami, représentants parmi les plus actifs du cinéma populaire italien des trente glorieuses, ayant à son CV pas loin 80 titres signées entre 1950 et 1982, dans des genres aussi différents que la comédie, le film musical, le péplum, le western spaghetti, le récit d’action / espionnage, le polar urbain ou l’érotisme. Suite à ce Sesso profondo, il signera ce qui reste à ce jour son œuvre la plus célèbre, le gorissime Zombi holocaust, fleuron du nanar à l’italienne.

Humour volontaire ou involontaire ? On se le demande vraiment, confronté à la crétinerie abyssale du scénario de ce Sesso profondo. Le passé professionnel de son réalisateur dans le registre de grosse farce, combiné à une petite scène de jambes en l’air ouvertement burlesque, présentée en léger accéléré, plaideraient pour la première hypothèse. Tandis que le sérieux affiché par le reste du film vous pousserait à envisager l’inverse.

Qui qu’il en soit, au final, on s’amuse beaucoup devant ce petit bis coquin. Même si pour de mauvaises raisons, liées au caractère totalement inepte de l’affaire, que renforce un savoureux doublage français d’époque alignant platitudes et dialogues proches de l’absurde sur un ton joyeusement décontracte, à sa bande son eighties bien ringarde comme à sa présentation décomplexée de mœurs machistes d’un autre âge. Par ailleurs, l’absence totale d’élégance de la mise en scène de Girolami dans son approche de l’érotisme rajoute à sa façon un peu de piment à un ensemble déjà bien gratiné.

Il convient en outre de citer le seul authentique atout de l’œuvre : sa photographie en scope signée Sergio Salvati, qui nous régale notamment d’extérieurs hivernaux new yorkais comme seuls les italiens savaient en offrir à l’époque. Du tout bon, de ce côté.

En résumé, le candidat idéal si l’on est d’humeur à se taper un navet, un vrai...

A noter enfin que le générique de début nous annonce la participation exceptionnelle d’une certaine Linda Fumis. Si quelqu’un sait quelque chose sur cette prétendue célébrité, je serai curieux d’en savoir plus…

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