SPLENDOR (1988)

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Léo le 24/12/2014 à 16:02

2.7

Réalisé par Ettore Scola
Avec Marcello Mastroianni, Massimo Troisi, Marina Vlady, Giacomo Piperno, Paolo Panelli.
Film italien, français
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1988
Musique : Armando Trovajoli

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique SPLENDOR (1988)

Avis rédigé par Manu | le 24/12/2014. | Note : 2.7

Splendor se situe dans la filmographie « fictionnelle » d’Ettore Scola entre La Famiglia, avant-dernière collaboration du cinéase avec Vittorio Gassman, et Che ora è ?, également interprété par Marcello Mastroianni et Massimo Troisi.

Difficile de ne pas se laisser aller à la comparaison entre ce Splendor et le Nuovo cinema Paradiso de Guiseppe Tornatore, sorti chez nous quelques mois seulement après l’opus de Scola, tant les deux films s’avèrent relativement proche thématiquement parlant. Deux hymnes au grand cinéma italien, alors agonisant, et deux approches très différentes, l’un nous prenant essentiellement par les sentiments (le Tornatore), l’autre optant pour une approche plus cérébrale, moins angélique (le Scola) si jamais dépourvue d’humour.

Et, de façon assez inattendue, c’est le Tornatore qui se sort le mieux de l’exercice, parvenant à nous donner envie de nous replonger dans le cinéma italien là où le Scola , en se contentant de constater l’étendue des dégâts, file juste le bourdon malgré quelques dialogues inspirés et une bonne prestation de Massimo Troisi.

Splendor est ainsi une comédie qui a plutôt tendance à faire la gueule. Un peu poussive, repliée sur elle-même, l’œuvre manque de vie comme de flair dans l’emploi de ses comédiens (Mastroianni, muet comme une carpe, Marina Vlady, trop âgée pour le rôle) et semble la plupart du temps ronchonner dans le vide. Bref, ça se laisse suivre parce que Scola n’est pas un manche, mais c’est une déception, en particulier compte tenu des ambitions initiales du film. Comme quoi, ceux qui ont fait le grand cinéma italien ne sont pas forcément ceux qui en parlent le mieux…

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