A TALENT FOR LOVING (1969)

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Manu le 03/05/2012 à 13:59

2.5

Réalisé par Richard Quine
Avec Richard Widmark, Topol, Geneviève Page, Cesar Romero, Fran Jeffries.
Film américain, anglais
Genre : Comédie, western
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1969
Titre alternatif : Gun crazy
Musique : Ken Thorne

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique A TALENT FOR LOVING (1969)

Avis rédigé par Manu | le 03/05/2012. | Note : 2.5

Filmé en Espagne par une équipe majoritairement anglaise, A Talent for loving est la première des deux collaborations entre le réalisateur Richard Quine et l’acteur Richard Widmark. Ce western parodique est l’adaptation du roman éponyme de Richard Condon, auteur spécialisé dans le registre de la satire acide, dont le roman The Manchurian candidate avait, quelques 7 ans plus tôt, été porté à l’écran avec succès par John Frankenheimer. A Talent for loving ne connaitra quant à lui pas une destinée similaire puisque la Paramount, jugeant le résultat épouvantable, ira jusqu’à refuser de le distribuer en salles sur le territoire américain. Ainsi le film disparaitra totalement de la circulation jusqu’à sa première diffusion télé, en 1974.

Dans son ensemble, A Talent for loving n’est pas exactement ce qu’il convient d’appeler une réussite. Intrigue compliquée, pour ne pas dire confuse, prestations d’acteur très appuyée (l’israélien Topol semble totalement « out of control » en bandit révolutionnaire mexicain), humour pas toujours très inspiré flirtant de temps à autre avec le douteux, réalisation d’inspiration burlesque un rien fatigante à la longue et, plus généralement, durée un peu excessive pour une simple petite plaisanterie de ce type : on ne peut pas dire qu’il s’agit là d’un aboutissement artistique complet.

Et pourtant, au final, A Talent for loving n’a pas grand-chose à envier à certaines comédies westerniennes de l’époque un peu plus cotées (McLinctock ! The Good guys and the bad guys). Le film possède un ton résolument à part, plus culotté, plus travaillé dans sa vision décalée de l’imagerie du grand Ouest. Certes, comme énoncé plus haut, c’est un peu boiteux, voire maladroit. Mais au moins évite-on le poussif et la mièvrerie.

Un peu à côté de la plaque, en résumé, mais pas dénué d’intérêt pour autant, Richard Quine étant de toute façon un réalisateur toujours intéressant, qu’il se plante ou réussisse son coup.

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