BETTER OFF DEAD... (1985)

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Léo le 30/08/2013 à 16:27

2.3

Réalisé par Savage Steve Holland
Avec John Cusack, David Ogden Stiers, Kim Darby, Diane Franklin, Curtis Armstrong.
Film américain
Genre : Comédie, Romance
Durée : 1h 37min
Année de production : 1985
Titre français : Gagner ou mourir
Musique : Rupert Hine

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3

Critique BETTER OFF DEAD... (1985)

Avis rédigé par Manu | le 30/08/2013. | Note : 2.3

Better off dead… est le premier long métrage du dessinateur Savage Steve Holland, alors âgé de 25 ans seulement. Ecrit par Holland lui-même, le film serait, à ses dires, en partie autobiographique. Le cinéaste retrouvera son interprète principal, John Cusack, sur la comédie One crazy summer un an plus tard.

Petit teen movie culte de la décennie 80, Better off dead… a tout de même pris un sacré coup de vieux. Relevant essentiellement de la comédie loufoque, quasi parodique par moment, le film souffre aujourd’hui de ne proposer aucun commentaire pertinent sur son époque, à la différence des travaux signés par John Hughes du la même période.

Ainsi, même si l’on peut toujours voir dans cette description du triomphe d’un nerd, s’endimanchant de surcroit d’une petite amie française (devenant italienne dans la VF !), sur son opposé teen yuppie une sorte d’acte de rébellion visant la pensée conservatrice reaganienne, l’intrigue ne présente malgré tout qu’un intérêt limité et ses tentatives de verser dans l’humour loufoque, cartoonesque et nonsensique ne parviennent que rarement à amuser.

Le film baignant par ailleurs dans une esthétique eighties très prononcée, que ne parvient pas à transcender la mise en scène très inégalement inspirée de Savage Steve Holland, la plupart du temps d’une rare platitude, il convient donc d’avoir la fibre intensément nostalgique pour réussir à apprécier encore un peu cette œuvrette pas très agréable à l’œil comme à l’oreille (rock FM à deux balles et pianotage synthétique pourri au programme de l’enrobage musical).

Bref, j’aurais peut-être mieux fait de ne pas chercher à le revoir, celui-là…

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