BIRDMAN: OR (THE UNEXPECTED VIRTUE OF IGNORANCE) (2014)

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Léo le 19/04/2015 à 16:45

3.4

Réalisé par Alejandro González Iñárritu
Avec Michael Keaton, Zach Galifianakis, Edward Norton, Emma Stone, Naomi Watts.
Film américain
Genre : Comédie, Drame
Durée : 1h 59min.
Année de production : 2014
Musique : Antonio Sanchez

Sortie Cinéma France : 25/02/2015
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

3.5

2.5

Critique BIRDMAN: OR (THE UNEXPECTED VIRTUE OF IGNORANCE) (2014)

Avis rédigé par Manu | le 19/04/2015. | Note : 3.5

Birdman : Or (The Unexpected Virtue of Ignorance) est le cinquième long métrage signé par le mexicain Alejandro González Iñárritu. Récipiendaire de 4 oscars parmi les plus prisés (meilleure photographie, meilleur scénario original, meilleure réalisation et meilleur film), le film marque notamment la seconde collaboration du cinéaste avec l’actrice Noami Watts, 11 ans après le drame choral 21 grams.

Alejandro González Iñárritu est indiscutablement un réalisateur possédant beaucoup de talent comme d’ambition. Exercice sans doute plus audacieux encore que tous ses précédents travaux réunis sans en être cependant jamais déconnecté dans la forme, une fois encore extrêmement brillante, tout autant que dans fond (intrigue choral, omniprésence de ce réalisme magique qui alimentait déjà le récit de son précédent Biutiful) Birdman : Or (The Unexpected Virtue of Ignorance) est une œuvre qui impressionne sans difficulté et permet à ses acteurs de livrer des prestations de haute volée - avec de mon côté une préférence pour les numéros « clin d’œil » de Michael Keaton et Edward Norton.

Maintenant, le brio, ça ne fait pas tout. Le sens a également son importance. Et, à ce niveau, j’avoue que Birdman m’a légèrement laissé sur le carreau, ou du moins plongé dans l’incertitude totale quant à la teneur du message, de la réflexion globale soutenant l’ensemble. J’y décèle bien sûr le portrait d’un acteur en crise, ponctué de touches d’ironie par ailleurs souvent savoureuses, mais sans jamais saisir la finalité de ce qui reste en définitive, pour moi, un exercice virtuose un peu vide.

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