BOTTLE ROCKET (1996)

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Léo le 08/10/2014 à 23:17

3.8

Réalisé par Wes Anderson
Avec Owen Wilson, Luke Wilson, Robert Musgrave, Lumi Cavazos, James Caan.
Film américain
Genre : Comédie, Policier, Romance
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1996
Titre français : Tête brulée
Musique : Mark Mothersbaugh

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.8

Critique BOTTLE ROCKET (1996)

Avis rédigé par Manu | le 08/10/2014. | Note : 3.8

Coproduit par Polly Platt, célèbre directrice artistique, productrice et scénariste américaine du Nouvel Hollywood, ayant fréquemment collaborée avec Peter Bogdanovich au début des années 70 avant de devenir une proche de James L. Brooks (officiant ici comme producteur exécutif), Bottle rocket est le premier long métrage de fiction de Wes Anderson. Ecrit par Anderson et l’un de ses deux acteurs principaux, Owen Wilson, ce cuisant échec commercial à sa sortie en salles est une version au format long du court-métrage éponyme de 1994 également écrit par les deux hommes.

Je dois bien reconnaitre que j’étais passé un peu à côté de ce Bottle rocket lorsque je l’avais découvert en vidéo à la fin des années 90. Une séquence de hold-up joliment emballée, une prestation amusante de James Caan en Caïd amateur de ping-pong et puis c’est à peu près tout.

Et là, alors même que le cinéma de Wes Anderson ne m’a jamais emballé plus que ça jusqu’à présent, la redécouverte s’avère tenir de la très bonne surprise. Bottle rocket est une tragicomédie vaguement policière remarquablement maîtrisée dans le ton, parvenant à toucher autant qu’elle amuse. Equilibre parfait des émotions donc, mais également empreinte stylistique / visuelle déjà très forte et aboutie pour un premier long et direction d’acteurs remarquable. Et l’on citera évidemment Owen Wilson, épatant en voyou neuneu caractériel.

Un doigt de gravité, deux pincées de légèreté, une mise et interprétation qui filent la pêche et un enrobage musical aux petits oignons. Voilà qui me donnerait presque envie de sérieusement me pencher sur le cas Anderson…

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