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CULO E CAMICIA (1981)

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Manu le 30/04/2009 à 21:03
2.5
Réalisé par Pasquale Festa Campanile
Avec Enrico Montesano, Renatto Pozzetto, Daniela Poggi, Maria Rosaria Omaggio, Gino Pernice.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 2h 05min.
Année de production : 1981

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5



 Critique CULO E CAMICIA (1981)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.5
Film à sketchs constitué 2 segments d’environ 1 heure, Culo e camicia (« cul et chemise » en français) est signé Pasquale Festa Campanile, le plus injustement oublié des grands serviteurs de la comédie italienne des décennies 60 et 70.

Le premier sketch, Il Televeggente, nous narre les mésaventures d’un timide monteur de télévision bègue qui voit son existence transformée par l’acquisition de chaussures magiques exauçant le moindre de ses souhaits lorsqu’il les porte. Une histoire écrite par son habituel collaborateur Ottavio Jemma qui s’inscrit dans le registre peu exploré par le cinéma italien - ou du moins rarement avec succès - de la comédie fantastique, et bénéficie de l’habituel traitement humoristique à part de Festa Campanile, cocktail d’influences comiques variées allant des gags les plus gros (la vieille Fiat 500 de Montesano qui se transforme en fusée sur roues) à des idées / considérations et réflexions nettement plus fines (tout ce qui touche au quotidien de Montesano, personnage bien dessiné comme toujours chez Festa Campanile). Un premier sketch plaisant dans le contenu mais peut-être un peu statique du côté de la mise en scène - l’un des travers du cinéma de Festa Campanile, qui demeure avant tout un grand scénariste, le travail sur la mise en scène semblant parfois passer au second plan dans ses films.

Un Uomo, un uomo e… evviva una donna, second segment, est cette fois-ci écrit par Ottavio Jemma, Stefano Ubezio et Renato Pozzetto, lequel en tient le rôle principal, celui Renato, un homosexuel plutôt extraverti remettant en question sa sexualité le jour où il rencontre la belle Ella Ferrari (Maria Rosaria Omaggio) et en tombe amoureux. Surfant en apparence sur la vague Cage aux folles, ce second sketch s’inscrit davantage dans les préoccupations habituelles du cinéma de Pasquale Festa Campanile, avec derrière l’énormité de certaines situations comiques, le côté farce de l’entreprise, cette volonté de disséquer les rapports homme / femme (mais aussi, dans le cas présent homme / homme) et ce soin constant porté à la description de tous les personnages, qu’ils soient attachants, détestables ou ridicules, une caractéristique propre à la grande comédie transalpine.

Au final, un film sans doute insuffisamment truculent ou incisif pour rivaliser avec les meilleures comédies de son auteur, mais possédant assez d’idées et de personnalité pour se placer au dessus de la mêlée.


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