ENDLESS BUMMER (2009)

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Manu le 20/11/2011 à 21:23

1.8

Réalisé par Sam Pillsbury
Avec Khan Chittenden, Colton James, Ray Santiago, Allison Scagliotti, Matthew Lillard.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 27min.
Année de production : 2009
Musique : Jay Ferguson

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.8

Critique ENDLESS BUMMER (2009)

Avis rédigé par Manu | le 20/11/2011. | Note : 1.8

Endless bummer – titre faisant écho au classique du film surf de Bruce Brown, The Endless summer - est signé Sam Pillsbury, ciné/téléaste partageant son activité entre les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande. Le film repose sur un script qui, si cela n’est pas explicitement précisé à l’écran, semble tenir en partie du récit autobiographique, comme l’indique notamment le surnom du scénariste, identique à celui du héros du film.

Dans les ambitions initiales, Endless bummer lorgne donc davantage du côté du récit initiatique pour adolescents – sorte de Stand by me appliqué au petit monde californien des accros au surf – que de celui de la grosse potache à la American pie. Premier problème : cet aspect du film sent le multi-réchauffé, et si jamais les auteurs ont eu pour intention de conférer la moindre densité psychologique ou émotionnelle à leur récit, ainsi que certaines séquences le laisse penser, c’est plutôt loupé, car l’ensemble survole totalement son sujet et ses personnages, prisonniers des habituels clichés du genre.

Second problème : le film donne l’impression d’avoir obtenu à la dernière minute son accréditation National Lampoon. Peut-être a-il été jugé d’un intérêt trop limité dans sa forme première pour trouver un distributeur et cette réorientation tardive vers un concept « comédie d’jeunes décérébrée » semblait-elle sa seule chance de survie. Je n'en sais rien, mais, en tout cas, il est certain que cela n’arrange pas l’ensemble. Si l’on se réfère au générique de fin, le récit se voit ainsi agrémenté de quelques séquences tournée spécialement dans « l’esprit National Lampoon » qui ajoutent à l’absence d’originalité du film un petit côté boiteux dont il aurait aisément pu se dispenser.

Un film pas totalement antipathique – on sent bien qu’à l’origine son auteur ambitionnait de parler d’évènements et personnes qui lui tenaient à cœur, et l’ensemble marque de ce fait quelques petits points positifs – mais, pour être franc, ni drôle ni attachant, et sentant tout de même fortement le fiasco artistique dans son rendu final. Suffit pour cela de voir à quel point l'affiche tente désespérement de nous vendre un film autre que celui originellement envisagé par Pillsbury et son scénariste.

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