GENTLEMEN BRONCOS (2008)

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Léo le 27/02/2010 à 10:01

Réalisé par Jared Hess
Avec Michael Angarano, Sam Rockwell, Jemaine Clement, Jennifer Coolidge, John Baker.
Film américain
Genre : Comédie
Année de production : 2008

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique GENTLEMEN BRONCOS (2008)

Avis rédigé par Léo | le 27/02/2010. | Note : 3.0

Troisième film de Jared Hess aprés les sympathiques mais trés hermétiques NAPOLEON DYNAMITE et NACHO LIBRE, cette nouvelle comédie loufoque et celle d'un jeune homme qui rêve de faire publier ses écrits délirants, l'occasion révée pour faire défiler une joyeuse bande de personnages loufoques comme pas permis.

Nous avons donc l'écrivain ringard et malhonnète (Jemaine Clement) sorte de grand gourou illuminé du monde geek, Bronco, le héros imaginaire (Sam Rockwell) amputé d'une testicule (on en parle assez souvent dans le film pour que je le précise) sur une planète lointaine, la généreuse Jennifer Coolidge en créatrice de mode spécialisée dans les chemises de nuits pour femmes fortes, et la révélation de NACHO LIBRE et sûrement pote du réalisateur, Hector Jiménez champion toute catégorie de la grimasse des lèvres qui pour le coup nous fait un véritable festival à proposer pour le Quid des records.

Tout ce petit monde s'adonne au plaisir du n'importe quoi donc, dans une trame scénaristique qui, heureusement, reste suffisamment cohérente pour ne pas nous paumer en route. On alterne façon LE MAGNIFIQUE, les scènes réelles et les bouts de films aux décors carton pattes tout droits issus du bouquin de notre jeune homme. Ces parties ont d'ailleurs l'air de contenter les délires artistiques les plus fous du réalisateur : reines de combat lanceurs de missilles, dégustation de galettes de bouzes aux supers pouvoirs, gésères de déguelis roses fluos, bref c'est pas triste. Pour la partie encrée dans la réalité c'est tout aussi loufoque avec une folie ambiante qui plane tout le long du film, du cours magistral de conception des noms de héros selon l'écrivain chevalier (qui consiste à rajouter "onius" en fin de nom) aux séances de tirs de fléchettes trempées dans la bouze (encore !?), bref du 100% "nanar production".

Si le résultat n'est pas suffisamment abouti pour garantir une partie de rire non stop, le charactère atypique et sans concessions du film en fait une curiosité incontestablement dépaysante et singulière.

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