HOME SWEET HOME (2007)

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Manu le 24/05/2009 à 22:04

1.5

Réalisé par Didier Le Pêcheur
Avec Judith Godrèche, Patrick Chesnais, Daniel Prévost
Film français.
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2007

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.5

Critique HOME SWEET HOME (2007)

Avis rédigé par Manu | le 01/01/2009. | Note : 1.5

Larguée par son petit ami le jour de son anniversaire, Claire, actrice de télévision, décide de faire un break et rend visite à son père dans son village natal du Cher ... Voilà exactement le genre de petite comédie française que j'évite soigneusement d'habitude. J'ai pourtant décidé de tenter l'aventure, parce que je trouvais l'idée d'un duo Patrick Chesnais - Daniel Prevost séduisante et que la réalisation était signée Didier Le Pêcheur, dont les 2 premiers films (que je n'ai pas vu) ont plutôt bonne réputation. Et dès le premier échange verbal du film (entre Judith Godrèche et sa concierge) j'ai commencé à douter du bien-fondé de cette nouvelle tentative de réconciliation avec le cinéma d'auteur bien de chez nous. Craintes fondées puisqu'Home sweet home reflète à peu près tout ce qui cloche dans ce type d'entreprise cinématographique franco-française : aucun sens du rythme, une réalisation anémique, une écriture extrêmement lâche étirant inutilement un nombre excessif de scènes et reposant sur le cabotinage d'acteurs en roue libre, absolument pas crédibles une minute dans leur rôle (le flic et son collègue local au QI de moustique : impossible d'adhérer à quoi que se soit dans l'histoire une fois qu'on a croisé ces 2 zozos) - seuls Prevost et Chesnais s'en sortent un peu sur quelques séquences - et pour couronner le tout un parisianisme insupportable présentant la campagne française comme un lieu bizarre et pittoresque hors du temps (ou plutôt dans lequel le temps semble s'être arrêté au début des années 80 si l'on en juge par les fringues et coiffures des gens du cru ou bien les 2 seuls moyens de transport qu'on y croise : une mobylette Motobécane et une rutilante R16 verte) et les provinciaux comme de gentils arriérés. En résumé : 1h 37 de vide scénaristique filmé sans le moindre cachet, et moi j'en viendrai presque à regretter Forest Warrior. 1,5/5

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