LA MARCIA SU ROMA (1962)

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Léo le 10/01/2015 à 15:43

Réalisé par Dino Risi
Avec Vittorio Gassman, Ugo Tognazzi, Roger Hanin, Mario Brega, Angela Luce.
Film italien, français
Genre : Comédie
Durée : 1h 26min.
Année de production : 1962
Titre français : La Marche sur Rome
Musique : Marcello Giombini

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0

Critique LA MARCIA SU ROMA (1962)

Avis rédigé par Manu | le 10/01/2015. | Note : 4.0

Situé dans la filmographie risienne entre deux grands monuments de la comédie transalpine, La Marcia su Roma marque la seconde réunion à l’écran des vedettes Vittorio Gassman et Ugo Tognazzi après La Cambiale, autre comédie signée par Camillo Mastrocinque en 1959. Cette coproduction italo-française - d’où sans doute la présence de notre Roger Hanin national en vaillant capitaine fasciste – rassemble à l’écriture les habituels collaborateurs de Risi sur la période et sans doute plus grands noms de la comédie à l’italienne : Age & Scarpelli, Ruggero Maccari et Ettore Scola.

Du p’tit lait, la crème de la crème pour l’amateur de cinéma italien des années 60 que cette farce historico-politique dans laquelle deux crève-la-faim - Gassman et Tognazzi, plus que parfaits - s’embarquent dans la grande aventure du fascisme mussolinien dans l’espoir d’un bout de viande et de terre pour, évidemment, aller rapidement de désillusions en déconvenues.

La Marcia su Roma montre donc la comédie italienne dans ce qu’elle d’unique et d’irremplaçable, bouillonnante d’idées comiques ultra réjouissantes sentant bien souvent le vécu, à la fois féroce dans le discours mais d’une grande compassion pour ses misérables personnages. Autrement dit, du grand cinéma, qui ne juge pas, mais explique et met accessoirement en garde tout en amusant.

Leçon d’histoire et d’humanité, mais aussi film d’utilité presque publique par les temps qui courent, La Marcia su Rome ne possède sans doute pas la notoriété d’un Sorpasso ou d’un Profumo di donna, mais me semble néanmoins se poser comme l’une des réussites majeures de son auteur (un peu comme l’oublié Mordi e fuggi, d’ailleurs).

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