LES BEAUX GOSSES (2009)

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Léo le 23/09/2010 à 22:04

3.18

Réalisé par Riad Sattouf
Avec Vincent Lacoste, Anthony Sonigo, Alice Tremolières
Long-métrage français.
Genre : Comédie
Durée : 01h30min
Année de production : 2009

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

3.2

3.3

Critique LES BEAUX GOSSES (2009)

Avis rédigé par Rémi | le 28/09/2010. | Note : 3.2

Comme l'avaient fait Les Sous Doués (dans une certaine mesure...) ou Le Péril Jeune en d'autres temps, Ria Sattouf réussit à croquer avec justesse et humour une certaine adolescence.

La réussite de son film se situe autant dans les situations de comédie (qui font mouche á chaque fois) que dans celles, plus fines, faisant appel à l'ado que nous fûmes tous : le scénario distille, en effet, un savant mélange de nostalgie et de satisfaction de ne plus avoir à traverser certaines épreuves passées (cf la critique de Leo "...on n'a pas franchement envie de retomber en enfance.")

Le choix d'acteurs amateurs dans les rôles principaux est judicieux pour capturer une certaine authenticité mais a également l'inconvénient de faire grincer certaines scènes quand ces mêmes acteurs atteignent leurs limites. Ceci dit, même des acteurs plus expérimentés peuvent flinguer leur scène : Christophe Vandevelde (le père du héros) sonne particulièrement faux pour sa seule scène de dialogue dans la voiture. D’autres se détachent par leur excellence comme la jeune Alice Tremolières ou Noémie Lvovsky (la mère), aidée il est vrai par un texte et des situations particulièrement drôles !

La réalisation est rigoureuse et sans effet de manche inutiles. On sent que Ria Sattouf a le soucis de bien faire et de servir son récit sans artifice parasite. Certains plans ingénieux viennent rappeler que le maître d’oeuvre vient de la BD. Je pense notamment au plan du baiser filmé du point de vue de l’embrasseuse (hilarant) ou encore á celui en fin de film où le copain du héros discute de ses influences musicales couché sous une table.

Voilà donc une très bonne comédie teintée de tendresse qui remplit haut la main le cahier des charges de la bouffonnerie potache et que je regrette presque de ne pas avoir vu en bonne compagnie, coincé dans un fauteuil à Mirefleurs, entre deux commentaires de Leo et deux rires spasmodiques de Manu.

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