PLEIN LES POCHES POUR PAS UN ROND... (1978)

(1) critique (2) commentaires

Manu le 03/06/2012 à 19:45

Réalisé par Daniel Daërt
Avec Jean Lefebvre, Michel Constantin, Dany Saval, Nicole Norden, Henry Czarniak.
Film français
Genre : Comédie policière
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1978
Musique : Vladimir Cosma

Sortie Cinéma France : 20/12/1978
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.0

Critique PLEIN LES POCHES POUR PAS UN ROND... (1978)

Avis rédigé par Manu | le 03/06/2012. | Note : 1.0

Produit par le très éclectique et souvent ambitieux Leo L. Fuchs (The Private war of Harry Frigg avec Paul Newman, Jo avec De Funes, La Femme en bleu de Michel Deville ou encore L’Important c’est d’aimer de Zulawski), Plein les poches pour pas un rond … marque la quatrième et dernière réunion à l’écran de Jean Lefebvre et Michel Constantin, après notamment Ne nous fâchons pas et La Valise. Le film est coécrit par Jacques Vilfrid, fréquent collaborateur du cinéaste Jean Girault, notamment sur la série des Gendarme avec Louis de Funes, et la musique signée, sous un pseudonyme (ou plus précisément une anagramme) Vladimir Cosma, lequel apparait, me semble-t-il, dans le film sous les traits d’un joueur de violon.

A la lecture de cette affiche, on pouvait donc espérer une sympathique petite comédie populaire, dans la lignée des films de Lautner. C’était malheureusement oublier qu’il fallait à la réalisation un artisan démontrant un minimum de savoir-faire pour donner un peu d’allant à l’entreprise. Et visiblement Daniel Daërt, cinéaste venu du cinéma érotique / pornographique et retourné ensuite illico à ce registre, ne correspondait pas au profil recherché si j’en juge par l’amateurisme consternant de sa réalisation. Aucun style, aucun rythme, pas la moindre idée de mise en scène dans le cas présent : Daërt pose sa caméra sur pied, appuie sur « on » et laisse tourner, puis passe à la séquence suivante. Même un épisode de Plus belle la vie possède davantage de cachet que ce Plein les poches pour pas un rond … c’est dire la platitude du machin.

Dans de telles conditions, et si l’on ajoute à cela un récit aux péripéties bien nanardesques, quel que soient les bons mots distillés ça et là ou le plaisir de retrouver la gouaille et les trombines uniques de Lefebvre et Constantin, l'ensemble ne peut pas fonctionner. On suit donc ce road movie comique de très loin, en se disant que nous autre, dans l’hexagone, avons toujours fait très fort dans le domaine du cinéma ni fait ni à faire.

Rechercher avec google