STAY HUNGRY (1976)

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Manu le 23/02/2011 à 22:18

3.4

Réalisé par Bob Rafelson
Avec Jeff Bridges, Sally Fields, Arnold Schwarzenegger, R.G. Armstrong, Robert Englund.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 42min.
Année de production : 1976
Musique : Byron Berline

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

Critique STAY HUNGRY (1976)

Avis rédigé par Manu | le 23/02/2011. | Note : 3.4

Ne serait-ce déjà que par son improbable distribution réunissant Jeff Bridges, Sally Field, Arnold Schwarzenegger – dans un vrai rôle dramatique, peut-être bien le seul de sa carrière d’ailleurs – Robert « Freddy Krueger » Englund et Joe « Maniac » Spinell, voilà un film qui ne peut que susciter une certaine curiosité. Et il va sans dire que voir cet alléchant casting se mettre au service d’un cinéaste aussi passionnant que Bob Rafelson ne gâche rien, bien au contraire.

Grosse attente de ma part donc, pour un résultat (forcement) un peu décevant au final. Et je dis ça tout en réalisant que je suis relativement injuste envers cette comédie de mœurs intello / indy version seventies car celle-ci fonctionne parfaitement et demeure en tout point passionnante, à la fois dans sa façon de s’intégrer au reste de l’œuvre de Rafelson – on notera à cet égard que le personnage de Jeff Bridges entretient de troublantes similitudes avec celui tenu par Nicholson dans le culte Five easy pieces – dans la richesse et la finesse du discours social qu'elle développe ou encore dans la qualité de son interprétation, nous proposant notamment une Sally Field agréablement sobre et un Schwarzy très attachant dans un personnage assez complexe (et très proche du vécu de l’acteur puisqu’il interprète ici un culturiste).

Intéressant en outre de voir comment Stay hungry mélange aspirations post baba /soixante-huitarde dans lesquels, me semble t’il, baignaient déjà les 3 premiers longs de Rafelson – ici les personnages « positifs » ont tous un côté « cool » et le ton se veut définitivement peace and love – et discours positif (même si parfois amusé) sur la culture du soi et de son corps – à travers un portrait attractif et souriant du monde du culturisme et des clubs de gym – qui annonce tout de même à sa façon l’individualisme triomphant des années 80. Presque une œuvre transitoire entre 2 époques, en quelque sorte.

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