THE PRISONER OF ZENDA (1979)

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Manu le 24/03/2012 à 21:14

2.5

Réalisé par Richard Quine
Avec Peter Sellers, Lynne Fredericks, Lionel Jeffries, Elke Sommer, Gregory Serria.
Film américain
Genre : Comédie, aventure
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1979
Titre français : Le Prisonnier de Zenda
Musique : Henry Mancini

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique THE PRISONER OF ZENDA (1979)

Avis rédigé par Manu | le 24/03/2012. | Note : 2.5

Ultime réalisation de Richard Quine - si l’on exclut sa participation non créditée au Fiendish plot of Dr. Fu Manchu, quant à lui dernier film de Peter Sellers - The Prisoner of Zenda est la sixième adaptation à l’écran du roman d’aventures d’Anthony Hope. Ecrit par le duo de scénariste Dick Clement et Ian la Fresnais, très actif à la télévision anglaise dans les années 70, ce bide critique et financier notoire marque également l’ultime apparition à l’écran de Lynne Fredericks, jeune actrice anglaise alors mariée à Peter Sellers.

Sur le papier, outre son interprète principal, ce Prisoner of Zenda version comique avait pas mal d’atouts pour séduire. Tourné en extérieurs en Autriche ainsi que dans les studios californiens de l’Universal, le film a bénéficié à l’évidence de moyens confortables, qu’il sait parfaitement promouvoir à l’écran. Qui plus est, l’élégante réalisation du vétéran Richard Quine colle parfaitement au look rétro fifties de l’œuvre et achève de donner fière allure à l’entreprise.

Et pourtant, force est d’admettre que le résultat non seulement ne fonctionne pas, mais a presque quelque chose d’un peu tristounet à voir. Le gros problème, c’est que ce n’est pas drôle du tout. Sellers a beau faire tout ce qu’il peut dans son triple rôle, la vedette de la panthère rose doit rapidement déclarer forfait face à la balourdise des gags épars proposés par le script, maladroitement soulignés par une partition musicale « comique » redondante d’Henry Mancini (qui préfigure celles de Basil, detective privé et Without a clue). Les acteurs s’évertuent ainsi vainement à donner dans le cabotinage assumé tandis que le burlesque tombe systématiquement à plat. Bref, à un ou deux trucs près (le personnage du bourreau), c’est totalement loupé.

Bref, un film que j’avais vraiment envie d’aimer, parce que j’apprécie beaucoup la plupart de ses participants et qu’il aurait joliment pu conclure la fin d’une époque dans l’Histoire du cinéma comique américain. Malheureusement, vu le résultat, il m’est difficile de le recommander à quiconque.

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