WACKO (1981)

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Manu le 17/11/2011 à 12:06

1.7

Réalisé par Greydon Clark
Avec Joe Don Baker, Stella Stevens, George Kennedy, Julia Duffy, Elizabeth Daily.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 24min.
Année de production : 1981
Musique : Arthur Kempel

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.7

Critique WACKO (1981)

Avis rédigé par Manu | le 17/11/2011. | Note : 1.7

Wacko est signé par le cinéaste indépendant Greydon Clark, l’un des postulants les mieux placés au titre de « Ed Wood des années 80 ». Il faut en effet avoir enduré des titres comme The Return, Lambada, the forbidden dance ou encore Uninvited pour mesurer à quel point son incroyable incompétence tient parfois presque du génie. Avec Greydon, on ne sait jamais s’il faut rire des maladresses en tous genres sabordant totalement ses films (faux raccords, problèmes de perspectives, mise en avant d’effets visuels totalement déficients) ou s’en désoler, ni s’il est conscient ou non du degré de « foirage » de son travail. Bref, un cas d’école que ce Greydon Clark …

Wacko est quant à lui un titre un peu à part dans sa filmographie. Il s’agit en effet d’une parodie potache s’attaquant aux classiques de l’épouvante/fantastique du cinéma américain des années 60/70 et début 80. Difficile par conséquent d’imputer intégralement la nullité du produit fini à Greydon Clark, celle pouvant être considérée comme voulue, pensée en amont par les auteurs. Certes, certains signes, comme l’inertie, l’absence totale de subtilité de la mise en scène dans son orchestration des gags, laissent à penser que le réalisateur de Without warning n’est pas totalement étranger à ce déplorable résultat. Mais dans l’ensemble, disons que Greydon évite la condamnation sans appel faute de preuves plus accablantes.

Pour le reste, si vous aimez l’humour insistant, gras et con comme pas permis, par moment plus trop au goût du jour (cf. les tendances pédophiles du père de l’héroïne), disons que vous allez être servi. C’est sale, bête et … plus bête encore que bête, avec du côté de l’interprétation quelques vétéran de l’écran qui n’ont visiblement pas peur de se ridiculiser totalement, Joe Don Baker, en flic crados qui n’a pas dormi depuis 13 ans (!), le premier.

Bref, il est clair que l'on se situe cent lieux en dessous de ce que faisaient les ZAZ au même moment - ici probablement la première source d’inspiration - mais l’ensemble va si loin dans l'imbécilité et le mauvais goût typiquement eighties qu’il mérite assurément le coup d’œil. Comme tous les Greydon Clark, en fait ...

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