THE IN-LAWS (2003)

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Manu le 29/10/2021 à 16:58

2.9

Réalisé par Andrew Fleming
Avec Michael Douglas, Albert Brooks, Robin Tunney, Ryan Reynolds, Candice Bergen.
Film américain, allemand, canadien
Genre : Comédie
Durée : 1h 38min.
Année de production : 2003
Titre français : Espions mais pas trop

Sortie Cinéma France : 09/06/2004
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique THE IN-LAWS (2003)

Avis rédigé par Manu | le 29/10/2021. | Note : 2.9

The In-laws se situe dans la carrière cinématographique d’Andrew Fleming entre les comédie Dick, interprétée par Kirsten Dunst et Michelle Williams, et Nancy Drew, avec Emma Roberts dans le rôle-titre. Ce remake du film éponyme d’Arthur Hiller de 1979 et coécrit par Nat Mauldin, scénariste notamment du buddy movie oublié Downtown de Richard Benjamin, et Ed Salomon, scénariste entre autre du premier Men in black et des plus récents Now you see me et sa suite.

Affiche tout à fait séduisante que celle de ce In-laws version 2000, même si le duo Douglas / Brooks pouvait d’entrée de jeu difficilement faire oublier l’exquise complémentarité du binôme Peter Falk / Alan Arkin de la première mouture. Côté réalisation, moins de pression : il fallait seulement espérer un Andrew Fleming des bons jours, soit celui de Dick, Hamlet 2 ou encore Ideal home.

Verdict, à la révision : On est loin de la savoureuse comédie policière de 1979, mais on échappe également à la déroute envisagée. Disons que l’œuvre peine à trouver son identité, entre petites séquences d’action lambda, filmées sans imagination et plombées par des effets numériques première génération qui piquent l’œil, et passages comiques variablement inspirés, parfois amusants, souvent un brin poussifs.

Bref, un film qui, au final, ne décolle jamais vraiment mais se laisse néanmoins voir sans déplaisir, son mini-charme reposant beaucoup sur le métier de ses 2 talentueux interprètes principaux, roulant ici clairement à l’économie et la surprise de retrouver en son sein un discret sous-texte gay propre au cinéma de Fleming (avec également ici une « réflexion » sur la paternité que le cinéaste développera de façon plus conséquence dans son Ideal home, 15 ans plus tard).

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