THE DARK BACKWARD (1991)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 24/06/2021 à 17:34

3.5

Réalisé par Adam Rifkin
Avec Judd Nelson, Bill Paxton, Wayne Newton, Lara Flynn Boyle, James Caan.
Film américain
Genre : Fantastique
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1991
Titre français : A plein tube !
Musique : Marc David Decker

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5

Critique THE DARK BACKWARD (1991)

Avis rédigé par Manu | le 24/06/2021. | Note : 3.5

The Dark backward est le quatrième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Adam Rifkin. Cette production indépendante se situe dans la carrière de James Caan entre le thriller horrifique Misery de Rob Reiner et la chronique musico-sentimentale For the boys de Mark Rydell. Notons par ailleurs que Caan retrouvera Rifkin 10 ans plus tard sur le drame criminel Night at the Golden Eagle.

Bel aperçu du cinéma complètement barré d’Adam Rifkin, célébrant les outsiders et les losers sur un mode comique acide et désenchanté, que cette anti-success story aux allures de conte fantastique. Il y a clairement de l’idée ici, une personnalité forte, un regard sur le monde qui ne séduira sans doute pas le plus grand nombre car que Rifkin, marchant ici sur les plates-bandes du Paul Bartel des grands jours, va étonnement loin dans l’ambiance 100% freaks, la célébration du mauvais gout, de la bassesse morale comme de la difformité physique.

The Dark backward pourrait rapidement virer au cauchemar cinématographique tant celui-ci fouette des pieds sans offrir la moindre échappatoire au spectateur. Mais l’inventivité perverse constante de la mise en scène et de l’écriture permet à la machine de fonctionner.

Il va par ailleurs sans dire que l’œuvre se voit incommensurablement aidée dans son ambition par une interprétation épatante, ultra réjouissante (Rob Lowe, James Caan et Wayne Newton sont, d’une certaine façon, irrésistibles), voire carrément incroyable (et littéralement épuisante) dans le cas de Bill Paxton, dé-chai-né, dans ce que je ne suis désormais pas loin de considérer comme la prestation la plus mémorable de toute sa carrière.

Bref, une réussite de type « expérience extrême », qui constitue pour moi une seconde bonne surprise de la part d’Adam Rifkin après Night at the Golden eagles, belle découverte remontant à une dizaine d’années déjà.

Rechercher avec google