DEATH RACE (2008)

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Manu le 14/05/2009 à 17:48

2.75

Réalisé par Paul W.S. Anderson
Avec Jason Statham, Tyrese Gibson, Joan Allen
Film américain.
Genre : Science fiction, Action
Durée : 1h 50min.
Année de production : 2008
Titre francais : Course à la mort
Musique : Paul Haslinger

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

3.0

Critique DEATH RACE (2008)

Avis rédigé par Manu | le 01/01/2009. | Note : 3.0

Voilà bien un film sur lequel je ne misais pas grand-chose. Parce que je n'ai jamais été client du cinéma gonflette de Paul Anderson, que je n'apprécie que très modérément le jeu inexpressif de Jason Statham et que je percevais mal la nécessité de faire un remake du film de Paul Bartel, par ailleurs bien plus une satire sociale qu'un film d'action (et par conséquent assez éloigné du type de cinéma pratiqué par Anderson).

Alors bon, oublions quand même le film de Bartel, qui nous parlait d'une course automobile à travers les Etats-Unis dans laquelle l'un des buts était d'écraser un maximum de passants afin de palier à un problème de surpopulation dans l'Amérique du futur. Là, hormis la critique des institutions et le côté course truquée / outil de manipulation des masses dans un pays en crise, qui n'est d'ailleurs pas l'aspect le plus travaillé du scénario, l'histoire n'entretient quasiment aucun rapport avec celle du film de Paul Bartel.

Mais à côté de ça, je dois admettre que le film fonctionne bien à sa façon, sur le mode du divertissement brutal et décomplexé (c'est d'ailleurs là où l'on retrouve un peu de l'esprit libertaire des productions Corman des années 70). Anderson mène bien sa barque, sans se prendre trop au sérieux, les scènes de courses vous filent quelques petits frissons et Joan Allen dans le rôle de la directrice de prison est une belle idée de casting.

Bref, un spectacle jouissif qui, à défaut d'être très profond et de retrouver la causticité de son modèle, constitue un joli hommage au cinéma bourrin eighties du début des années 80, un peu plus convaincant que le Doomsday de Neil Marshall en tous les cas.

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