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TURNER & HOOCH (1989)

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Manu le 24/01/2018 à 11:09
2.7
Réalisé par Roger Spottiswoode
Avec Tom Hanks, Mare Winningham, Craig T. Nelson, Reginald VelJohnson, John McIntire.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1989
Titre français : Turner et Hooch

Sortie Cinéma France : 04/04/1990
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7



 Critique TURNER & HOOCH (1989)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.7
Turner & Hooch se situe dans la filmographie du monteur et réalisateur canadien Roger Spottiswoode entre le néo-noir, tourné pour le petit écran, Third degree burn, et la comédie militaire Air America. Il ‘agit de sa seconde (sur 3 consécutives) collaboration avec le compositeur Charles Gross, quatrième (sur 6) association avec le monteur Garth Craven. Notons ici que, à l’instar de The Pursuit of D.B. Cooper ou du subséquent Air America, Spottiswoode « atterri » tardivement sur ce projet, en remplacement d’un autre (voire de 2, dans le cas de The Pursuit of D.B. Cooper) collègue remercié par la production.

Le genre bien spécifique de la comédie policière canine connut, me semble-t-il, son heure de gloire au tournant des années 90, avec en figures de proue de celui-ci, deux titres à succès sortis à seulement 3 mois d’intervalle sur le sol américain, le K-9 de Rod Daniel et ce Turner & Hooch. Dans les 2 cas, rien de marquant pour l’Histoire du cinéma américain de la période. Bien qu’écrit par pas moins de 5 scénaristes chevronnés (ou peut-être à cause de cela justement), le film de Spottiswoode brille en effet avant tout par le caractère étonnamment insipide - pour une production de ce calibre, j’entends - de son script. Intrigue policière que même la production de T.J. Hooker aurait hésité à valider, « subplot » romantique convenu au possible, fil narratif axé autour d’une complicité naissante entre un homme et un chien ne sortant là encore jamais des sentiers battus : fondamentalement, Turner & Hooch ne présente aucun intérêt du côté de l’écriture.

Alors qu’est ce qui peut bien rendre l’ensemble aussi (relativement) plaisant à suivre aujourd’hui ? Sans doute l’ancrage marqué de l’œuvre dans les dernières années de la décennie 80, avec son humour baveux inoffensif, ses coupes de cheveux vintages, ses clichés sociétaux d’un autre âge (cf. le personnage du collègue afro-américain) et sa photographie aux teintes et reflets « noirish » clinquants, indissociables de la période. Mais aussi et surtout la prestation « feel good » de Tom Hanks, qui, sans jamais trop en faire, bataille courageusement pour conférer un minimum d’épaisseur à son personnage sans relief de (presque) vieux garçon maniaque de l’ordre.

Un produit tirant donc essentiellement sa modeste saveur de son âge et la prestation engageante de son interprète principal. Pour le anecdotique néanmoins, aussi bien dans la carrière de Tom Hanks que celle de Spottiswoode


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