FREEFALL (1994)

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Manu le 10/02/2022 à 07:48

2.1

Réalisé par John Irvin
Avec Eric Roberts, Jeff Fahey, Pamela Gidley, Ron Smerczak, Todd Jensen.
Film américain, sud-africain
Genre : Aventure
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1994
Titre français : Freefall - Chute libre
Musique : Lee Holdridge

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.1

Critique FREEFALL (1994)

Avis rédigé par Manu | le 10/02/2022. | Note : 2.1

Freefall est la onzième réalisation cinématographique de l’ancien documentariste formé à la télévision anglaise, John Irvin. Le film est coécrit et coproduit par Les Waldon, marquant au passage les presque débuts professionnelles de ce futur pilier de la firme Millennium films. Il se situe dans la dantesque carrière d’Eric Roberts (655 crédits recensés à jour sur IMDB) entre la comédie romantique indépendante Babyfever de Victoria Foyt et Henry Jaglom et le drame criminel The Hard truth de Kristine Peterson.

Générique alléchant pour l’amateur de direct-to-video des années 90 que ce titre étonnamment signé par l’estimable John Irvin, cinéaste habitué à des projets moins portés sur l’action bis décérébrée - exception (notable) faite de son Raw deal avec Arnold Schwazenegger.

Il faut dire aussi qu’avec ce titre, l’alors toute jeune firme Millenium Films semblait tenter d’opérer comme une première percée vers le grand écran, mettant un peu plus de moyens et d’ambition sur la table qu'avec ses précédents bébés. Réalisateur auréolé d’une certaine crédibilité, tournage réparti sur 3 continents, têtes d’affiche certes déjà limite has been mais pas non plus tombées dans le total discrédit, recrutement d’un compositeur au talent éprouvé capable d’insuffler un relief musical authentiquement cinématographique à l’œuvre : Il y avait assurément de l’idée dans cette tentative cinématographique de montée en gamme.

Ne restait plus qu’à franchir le cap décisif d’une écriture à la hauteur de ce projet. Et, malheureusement, c’est clairement là que ça coince. En effet, rien de vient vraiment distinguer Freefall d’un Cyborg Cop II ou Deadly outbreak à ce niveau. Tout juste appréciera-on le recul ironique (peut-être un peu las, aussi) que semble prendre Irvin sur certaines séquences de ce récit d’action / suspense infantile, aux personnages et situations prêtant le plus souvent à sourire. Mais globalement, niveau script, cela reste la même came que tous les actioners fauchés Millennium films de la même période.

Tout petit divertissement donc, à ranger parmi les titres dispensables de la filmographie de John Irvin.

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